Le général Tiani

Le général Abdourahmane Tiani, président de la transition s'est exprimé à l'occasion de la première année du CNSP au pouvoir.

Un an après la prise du pouvoir du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) au Niger, survenu le 26 juillet, le général Abdourahmane Tiani dresse son bilan.

"Le Niger est en marche inorexable vers la souveraineté, a indiqué jeudi le chef militaire de ce pays d'Afrique de l'Ouest dans un discours prononcé à l'occasion du premier anniversaire du coup d'État qui l'a porté au pouvoir.

Selon lui, cette prise de pouvoir a été perçue par le peuple nigérien comme un véritable mouvement de « libération nationale ».

Alors que la France a à nouveau réclamé la libération de Mohamed Bazoum, en détention depuis deux ans , le général Tiani a déclaré qu'aucun état ne dictera la marche à suivre du CNSP.

"Aucun État, aucune organisation interétatique ne nous dira comment nous comporter, ni quel programme de partenariat stratégique ou diplomatique suivre", a dit M.Tiani .

"Ceux qui fantasment sur un retour imminent au pouvoir des régimes à leur solde seront désillusionnés", a déclaré M. Tiani, insistant sur le fait que le pays ouest-africain était sur la voie de la "rupture de l'ordre néocolonial.

 Il a par ailleurs évoqué quatre axes stratégiques, notamment le renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale, la promotion de la bonne gouvernance, le développement des bases de production, et l’accélération des réformes sociales.

Lors de sa prise de pouvoir, le général Tiani avait également justifié son putsch par la dégradation continue de la situation sécuritaire sous le régime déchu. 

Les attaques jihadistes endeuillent le Niger depuis plus de dix ans, tant dans sa partie ouest, près du Burkina Faso et du Mali, que dans son sud-est près du Nigeria.