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Côte d'Ivoire : Violente altercation au parlement de la CEDEAO entre la députée ivoirienne Adjaratou Traoré et le député sénégalais Guy Marius Sagna
 

Côte d'Ivoire : Violente altercation au parlement de la CEDEAO entre la députée ivoirienne Adjaratou Traoré et le député sénégalais Guy Marius Sagna

 
 
 
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 Il y a 1 mois
 
 
 
 
 
© Koaci.com - lundi 22 juillet 2024 - 11:06

Altercation entre Adjaratou Traoré et Sagna



Le samedi 20 juillet 2024, une session parlementaire de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a viré à une vive altercation entre deux de ses membres, la députée ivoirienne Adjaratou Traoré et le député sénégalais Guy Marius Sagna


Cet incident, qui a temporairement interrompu les travaux du Parlement, a été déclenché par des propos tenus par le député Sagna, réputé proche de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko.


La tension a commencé lorsque Guy Marius Sagna, dans une intervention critique, a rectifié un terme utilisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) concernant la situation économique en Afrique. Le député sénégalais a contesté l'idée que l'Afrique soit intrinsèquement pauvre, affirmant plutôt que le continent est victime d'un processus d'appauvrissement perpétré par ses propres dirigeants. 


Selon Sagna, ces derniers pillent les ressources nationales et les détournent à leur profit, laissant les populations dans la misère. "Nous sommes les pays les plus riches de la planète Terre. Tant que les gens diront que l'Afrique de l'Ouest est pauvre, cela signifie qu'ils font partie du problème. Mais pourquoi vous n’osez pas dire appauvrissement ? Qui a appauvri l'Afrique ? Ce sont nos présidents," a-t-il déclaré avec véhémence.


Ces propos, jugés insultants par Adjaratou Traoré, ont immédiatement suscité sa réaction. Traoré, vice-présidente du Parlement de la CEDEAO a exprimé son indignation face aux accusations de Sagna


"La liberté de parole ne veut pas dire que vous devez dire n’importe quoi à l’endroit des chefs d’État. C’est du n’importe quoi que vous êtes en train de dire," a-t-elle répondu fermement, ajoutant : "Vous êtes n’importe quoi et vous devez contrôler ce que vous avez à dire. Vous ne pouvez pas vous adresser aux chefs d’État, ce ne sont pas vos amis. Je ne suis pas d’accord, vous devez être courtois.", a-t-elle rétorqué.


 

L'échange entre les deux députés est rapidement monté en intensité, conduisant à une suspension de la session parlementaire pour permettre aux esprits de se calmer. 


La critique du député Sénégalais Guy Marius Sagna, bien que partagée par de nombreux observateurs, reste controversée au sein des instances officielles, où elle est souvent perçue comme une attaque directe contre l'intégrité des dirigeants.


Adjaratou Traoré, quant à elle, a estimé que les critiques doivent être formulées de manière respectueuse et constructive. Son intervention a été soutenue par plusieurs de ses collègues, qui ont également exprimé leur désaccord avec les propos de Sagna.


Cet incident au parlement de la CEDEAO illustre non seulement les divergences de vues au sein de l'institution mais aussi les défis auxquels l'organisation est confrontée pour maintenir l'unité et la cohésion parmi ses membres. Alors que la session reprenait, il était clair que les débats sur la gouvernance et le développement économique de l'Afrique de l'Ouest continueront d'être âprement disputés.


En dépit de cette altercation, le Parlement de la CEDEAO a poursuivi ses travaux avec pour objectif de trouver des solutions aux nombreux défis auxquels la région est confrontée. Les discussions ont repris dans un climat plus apaisé, bien que les tensions restent palpables.


Enfin, faut-il souligner que les divergences d'opinion, bien que naturelles dans un espace démocratique, doivent être gérées de manière à éviter des conflits ouverts qui nuisent à la crédibilité et à l'efficacité des institutions régionales.


 


Jean Chresus, Abidjan 





 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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@Marius
Qui se sent morveux se mouche ! Et sans surprise, c'est le rdr : toujours dans la violence physique et verbale quand il est sans argument. Ces militants zélés vont jusqu'à à exporter leur violence congénitale. Il n'y avait juste qu'à demander à prendre la parole et contre agumenter comme une adulte.
 
 il y a 1 mois     
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SRIKABLA
Encore une autre dame Traoré du RHDP !.C'est une honte de voir une vice-présidente agir á l'exterieur de son pays comme si elle se trouvait au marché d'Abobo ou á un meeting du RHDP á Adjamé. Nous avons tous écouté Guy Sagna l'intellectuel cultivé. Il ne fait que dire des vérités qui dérangent certains. Il joue le role d'un député á l'assemblée de la CEDEAO. Nous lui disons BRAVO.. !
 
 il y a 1 mois     
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kkskof
Nous avons tous vu la vidéo de la prise de parole du député sénégalais et la réaction violente de l'ivoirienne. Non seulement tout député est libre de parole et en plus il n'a insulté personne. Il n'a fait que décrié la complicité des chefs d'état avec les firmes et pays étrangers pour appauvrir continuellement les Africains. L'ivoirienne qui n'est pas habitué à cela à étalé sa bassesse et à eu une réaction de poubelle. Elle est encore au stade de culte de personnalité.
 
 il y a 1 mois     
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Mesmin Konin
Des deputes qui ne defendent pas leur population mais plutot le chef de file de leur parti politique. Les decisions de la Cour de Justice ont pour beaucoup jamais trouve de debut d application en Cote d Ivoire, or il n y a que justice que lorsqu il y a application des ordonnances de justice. L affaire Oumar Diakite pour la plus celebre d entre elles nous rappele que les ordonnances ne sont appliquees, on aurait aime que la deputee de Kouassi ait eu a intervenir de facon vigoureuse quand il s agit du droit des personnes physiques et morales en Cote d Ivoire que de se faire l obligee des membres de son parti et son president. Le Rdr etant plus enclain a defendre bec et ongles les interets du Rdr-Rhdp que ceux des Ivoiriens
 
 il y a 1 mois     
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Ubiquismus
"L'Afrique (ou la CEDEAO) n'est pas pauvre, elle s'appauvrit. Ce sont nos présidents et autres dirigeants qui l'appauvrissent" : -y a pas plus limpide et véridique qu'une telle affirmation. Mr Sagna a illustré ses propos en disant que nos dirigeants transfèrent des milliards dans des comptes bancaires situées en "oxydant", lesquels comptes sont ensuite confisqués sous le prétexte de "biens mal acquis". -C'est d'ailleurs à cause de ces biens détenus là-bas, qu'ils font facilement pression sur nos dirigeants. Vous comprenez pourquoi je suis un farouche défenseur du président Gbagbo ?? Ses comptes étaient à Abidjan ici. Ils ont du mal à faire pression sur I. Traoré, A. Goïta et A. Tiani, parce qu'ils n'ont pas de comptes là-bas. Avoir des comptes en "oxydant", devrait être éliminatoire pour l'accès à la magistrature suprême dans nos pays. D'ailleurs chez eux là-bas, leurs dirigeants doivent respecter cela... -Tous nos anciens chefs d'état ont vu leurs fortunes disparaître comme neige au soleil en "oxydant" : Bokassa, Bongo, Mobutu, même notre GRAND HOUPHOUËT n'y échappe pas... -Alors Mme Adjaratou Traoré, vous êtes sensée représenter les peuples de la CEDEAO et non le "syndicat des chefs d'état". Mr Sagna s'adresse à tous les chefs d'état de la sous-régions, pourquoi l'ivoirienne se sent-elle plus concernée ???
 
 il y a 1 mois     
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