RDC : La variole du singe ou « Monkeypox » fait des ravages, 450 décès enregistrés
Variole du singe
La République démocratique du Congo tire la sonnette d'alarme sur les cas de variole du singe.
Dans une communication du gouvernement , le ministère de la Santé fait état d’une augmentation exponentielle du nombre de cas de variole du singe appelée monkeypox ou Mpox .
"Le cumul est de 11.166 cas suspects, dont 450 décès, soit une létalité de 4%", a indiqué le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, précisant que la province de l’Équateur, à l’ouest du pays, était la plus touchée.
Parmi les mesures prises par le gouvernement figurent "la prise en charge médicale, le suivi des contacts avec les zones de santé respectives, la promotion de la surveillance à base communautaire", a-t-il ajouté.
Le 11 juillet dernier, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait mis en garde contre la menace pour la santé mondiale que représente une nouvelle souche plus mortelle du virus.
Pour rappel, le Mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade 1, principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique
Les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés mais contrairement aux épidémies précédentes, le virus a été transmis cette fois lors de rapports entre hétérosexuels.
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