Côte d'Ivoire : Blocage du projet Akwaba City, Touré Ahmed Bouah lance un appel à l'État pour le démarrage du projet
Touré Ahmed Bouaké et son collaborateur face à la presse (Ph KOACI)
Le jeudi 18 juillet 2024, Touré Ahmed Bouah était face à la presse au Palm-Club d’Abidjan-Cocody pour un échange avec les journalistes .
Sous le thème : « Les éclairages de Sophia sur la question du foncier sur l’axe Abidjan-Anyama », le conférencier s'est livré à un exercice d'explication. Lors de cette rencontre, il a affirmé avoir une vision partagée avec le fond de prévoyance militaire (FPM) pour la réalisation du projet Akwaba City, une ville durable.
Touré Ahmed Bouah, promoteur de ce vaste projet, a lancé un appel pressant à l'État pour le démarrage des travaux, soulignant que ce projet pourrait rehausser l'image de la Côte d'Ivoire sur la scène mondiale. Il a assuré avoir en main tous les documents administratifs nécessaires, notamment la concession d’aménagement, les arrêtés ministériels de réservation, les autorisations d’aménagement, et les conventions tripartites de purges.
Cependant, le projet est actuellement bloqué en raison de l'absence d'un arrêté ministériel d’approbation du plan d’aménagement, soumis à l’État il y a plus de cinq ans.
« Depuis 5 ans, nous attendons que l’État valide le plan d’aménagement que le cabinet Conseil lui-même a proposé », a-t-il déploré. Il a précisé que cet arrêté est crucial pour entamer les travaux de terrain, comme le tracé des routes et l'installation des infrastructures.
Le projet Akwaba City, s’étendant sur 7 000 hectares entre Abidjan et Anyama, est conçu pour accueillir une population de trois millions d'habitants. Touré Ahmed Bouah a rappelé que sa structure a confié la conception du plan d’aménagement au Bureau national d’Études techniques et de Développement (Bnetd), reconnu pour son expertise.
Il a également évoqué la loi 97-524 du 4 septembre 1997, qui permet à un opérateur privé d'acquérir des terres pour réaliser des aménagements structurants et conformes au schéma directeur.
« L’État a délivré à Sophia un espace de plus de 7 000 hectares, l’équivalent de Yopougon, 20 fois la commune du Plateau, et sept fois les communes de Treichville, Koumassi, Port-Bouët, et Adjamé réunies », a-t-il souligné.
Enfin, Touré Ahmed Bouah a mentionné que la conception et la maturation du projet ont déjà coûté 83 milliards FCFA, reflétant son engagement et les ressources investies pour faire de cette vision une réalité.
Jean Chresus, Abidjan
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