Côte d'Ivoire : Daloa, une femme de 65 ans et son petit fils de 3 ans perdent la vie dans un incendie dévastateur
Les habitants de Daloa, particulièrement ceux du quartier Balouzon, étaient sous le choc d'un incendie dévastateur.
En effet, le 14 juillet 2024 restera gravé dans les mémoires des populations de Daloa comme une journée de deuil et de désolation.
Pour cause, un incendie d'une violence inouïe s'est déclaré, réduisant en cendres une maison et coûtant la vie à deux de ses occupants.
Ce jour-là, aux alentours de 18 heures, des cris d'alarme retentirent dans tout le quartier, alertant les riverains de la tragédie qui se déroulait sous leurs yeux. Rapidement, un appel d'urgence fut passé au Centre de Protection Civile (CPC) du Haut-Sassandra. À leur arrivée, le spectacle qui s'offrit à eux était celui d'une maison de deux pièces totalement dévorée par les flammes. Les flammes, vives et voraces, semblaient décidées à ne laisser aucune chance à la structure en proie à leur furie.
Sans perdre un instant, les pompiers déployèrent deux lances : l'une destinée à empêcher le feu de se propager aux maisons voisines, et l'autre pour attaquer directement le foyer des flammes. Les flammes avaient déjà pris une avance irrattrapable, rendant toute tentative de sauvetage des occupants vaine.
Le bilan humain de cette tragédie est déchirant. Une femme âgée d'environ 65 ans et son petit-fils de seulement 3 ans n'ont pas survécu à l'enfer des flammes. Les secours, malgré leurs efforts pour les réanimer, ont dû se résigner à constater leur décès.
Quant aux causes de ce sinistre, elles restent pour l'instant inconnues. Les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour déterminer l'origine de l'incendie. Diverses hypothèses sont envisagées, allant d'un court-circuit électrique à une négligence domestique. Les enquêteurs s'efforcent de recueillir tous les éléments susceptibles de faire la lumière sur les circonstances exactes de cette tragédie.
En attendant les conclusions de cette enquête, le quartier Balouzon tente de se remettre de ce choc.
Jean Chresus, Abidjan
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