Côte d'Ivoire : Plateau, après deux jours de recherches, le corps sans vie du gendarme repêché dans la lagune
le corps sans vie du gendarme repêché au Plateau (Ph KOACI)
Ce jeudi 11 juillet 2024, le corps sans vie du gendarme Francis Koko Kouamé a été découvert au Plateau.
Les services et autorités compétentes ont rapidement convergé sur les lieux pour sécuriser la zone et débuter les premières constatations.
La tragédie avait commencé deux jours plus tôt, le mardi 9 juillet 2024, lorsque M. Francis Koko Kouamé, commandant de brigade de gendarmerie d'Attécoubé, s'était jeté du pont De Gaulle dans des circonstances encore nébuleuses. Les témoins de l’incident ont rapporté avoir vu le gendarme, visiblement en détresse, franchir la barrière de sécurité avant de plonger dans les eaux troubles de la lagune Ebrié. Les recherches avaient immédiatement été lancées, mobilisant des équipes spécialisées de plongeurs et les forces de sécurité, mais le courant fort et la visibilité réduite avaient compliqué les opérations de sauvetage.
Les proches et collègues de M. Kouamé sont restés dans l'angoisse pendant ces deux jours, espérant contre toute attente un miracle. Malheureusement, l'issue a été tragique. Ce jeudi matin, les services de secours ont enfin repêché son corps, confirmant les craintes les plus sombres. Les premiers éléments de l’enquête indiquent que le gendarme pourrait avoir été en proie à de graves difficultés personnelles ou professionnelles. Bien que les circonstances exactes de ce geste désespéré restent encore à éclaircir, ses collègues décrivent un homme dévoué et respecté, qui n’avait laissé transparaître aucun signe apparent de détresse.
Les autorités ont rapidement pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des lieux et ont ouvert une enquête afin de comprendre les raisons qui ont pu pousser M. Kouamé à commettre cet acte. Des analyses médico-légales et des entretiens avec ses proches et collègues permettront peut-être de lever le voile sur ce drame.
Alors que l'enquête se poursuit, les ivoiriens espèrent obtenir des réponses et surtout, voir de nouvelles mesures mises en place pour éviter de tels drames à l’avenir. Pour l’heure, c’est l’heure du recueillement et de l’hommage à un homme qui a servi son pays jusqu’au bout.
Jean Chresus, Abidjan
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire