Dans la nuit du 15 au 16 juin, un vol a eu lieu au bureau de Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil de Paul Biya, au sein de la présidence du Cameroun. Cet incident a déclenché une vague de rumeurs et de suspicions.

L’étonnement ne retombe pas après l’incroyable cambriolage du palais présidentiel. La résidence officielle du Chef de l’Etat où sont déployés des hommes armés jusqu’aux dents. Un des palais les plus sécurisé d’Afrique centrale.

La découverte de ce cambriolage a alimenté les soupçons, entre les différents clans rivaux du palais d’Etoudi. Samuel Mvondo Ayolo, le directeur du cabinet civil (DCC), d’un côté est pointé du doigt. Il est accusé d'avoir organisé ce casse pour s'approprier une somme d'argent initialement destinée à un voyage présidentiel annulé. Selon ces détracteurs, le DCC aurait été sommé de restituer six milliards de francs CFA, une information que ses proches démentent fermement.

Les soupçons n’épargnent pas non plus les ennemis de Samuel Mvondo Ayolo, notamment le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République avec qui il entretient une rivalité notoire.

D’autres sources affirment que les services de sécurité pourraient être impliqués.

Un lieu fortement sécurisé

Comment des individus non identifiés ont réussi à s’introduire dans le palais d’Etoudi, la résidence officielle du chef de l’État, Paul Biya, site stratégique du pouvoir camerounais ? Le choc ne retombe pas et cet acte audacieux au cœur du pouvoir fait toujours la UNE de l’actualité.

Cet incident, rarissime dans les palais présidentiels à travers le monde, suscite une onde de choc et d’étonnement tant au niveau national qu’international.

Un cambriolage qui déroute

Le palais présidentiel d’Etoudi est souvent décrit comme l’un des plus sécurisés d’Afrique centrale, rendant cet événement d’autant plus incroyable et inédit. La nature audacieuse de ce cambriolage laisse de nombreuses questions sans réponses : Comment les malfaiteurs ont-ils pu déjouer les mesures de sécurité ? Quels sont les documents volés et quelles peuvent être les répercussions de leur divulgation ?

Ce cambriolage unique en son genre, qui semble ne pouvoir arriver qu’au Cameroun, met en lumière les failles de la sécurité même dans les lieux les plus protégés. L’opinion publique reste en émoi, tandis que les autorités promettent des investigations approfondies pour élucider cette affaire.

L’incroyable cambriolage de la présidence de la République secoue encore le Cameroun et pose de sérieuses questions sur la sécurité des institutions du pays. Alors que les enquêtes se poursuivent, l’ombre de cet acte audacieux plane encore sur le palais présidentiel d’Etoudi.

Le public camerounais espère que l’enquête qui a été ouverte et confiée au colonel Dieudonné Evina Ndo, directeur adjoint de la sécurité présidentielle et numéro deux d’Ivo Desancio Yenwo, répondra à toutes les questions.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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