Ghana-Kenya : Cinq députés ghanéens piégés mais délivrés lors des manifestations au parlement à Nairobi
Les députés ghanéens escortés vers un abri sûr (ph)
Cinq députés et une greffière ghanéens, qui étaient en séance de travail hier mardi au parlement kenyan à Nairobi lors des violentes manifestations anti projet de loi de finances 2024, ont été secourus et escortés en lieu sûr après avoir inhalé des gaz lacrymogènes.
Les députés ghanéens qui étaient en mission au Kenya sont Emmanuel Gyamfi, Nii Lantey Vanderpuye, Thomas Ampem, Sylvester Tetteh et Mohammed Tuferu, Thomas Ampen Nyarko et une greffière, Anita Quartey-Papafio.
Dans une interview sur une radio à Accra, le député Vanderpuye a déclaré que « Nous sommes en sécurité à Nairobi. Nous avons eu la chance de sortir indemnes. Nous avons cependant inhalé un peu de gaz lacrymogène. Nous avons dû être escortés jusqu'à un bunker, puis vers un endroit plus sûr ».
Dans une vidéo tournée par l'un des députés ghanéens, des membres de l’Assemblée kenyane et des députés du Ghana ont été vus en train d'être évacués vers une installation souterraine située à l'intérieur du bâtiment du Parlement kenyan.
La délégation ghanéenne se trouve au Kenya depuis le samedi 22 juin pour une tournée d'évaluation de l'Assemblée nationale kenyane.
Manifestations à Nairobi
A propos des évènements qui se sont produits à Nairobi au Kenya, il urge de souligner que les manifestations font partie d’une manifestation nationale plus vaste contre le projet de loi de finances 2024, qui a suscité l’indignation dans tout le pays.
Dans la capitale, des centaines de manifestants contre le projet de loi de finances 2024 ont pris d’assaut le parlement, incendiant des véhicules de police et brisant les contrôles de sécurité. La situation a rapidement dégénéré avec l'intervention des forces de police pour disperser la foule. Des gaz lacrymogènes ont été lancés, provoquant chaos et panique parmi les manifestants.
Les affrontements ont éclaté après que les députés aient approuvé le projet de loi de finances 2024, qui introduit de nouvelles taxes.
Les heurts au Kenya ont couté la vie a cinq personnes et ont fait 31 autres blessées selon une déclaration conjointe publiée par plusieurs groupes de défense des droits humains, dont Amnesty International Kenya.
Le Président kenyan, William Ruto, a déclaré dans un discours télévisé à la nation que la sécurité des familles et des biens est sa priorité absolue. Il a qualifié les manifestations d’« attaque sans précédent contre l’intégrité des institutions … ».
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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