Côte d'Ivoire : Les parlementaires du Réseau de la Banque mondiale saluent les avancées enregistrées par le pays après un contrôle-évaluation terrain sur la mise en œuvre de la CMU
Des députés membres du Réseau des parlementaires de la Banque mondiale avec à leur tête, Marlène Forte, député, ministre des Affaires légales de la Jamaïque et vice-présidente du Réseau ont visité en compagnie des ministres de la Santé et de la protection sociale et Marie-Chantal, Directrice des opérations de la Banque mondiale, les sites in situ de la commune de Yopougon.
C'est à la CNPS située dans le quartier Toit rouge de Yopougon que la visite a débuté et elle a pris fin au Centre hospitalier de Yopougon Attié. A la fin de ces différentes étapes, la vice-présidente du Réseau des parlementaires de la Banque mondiale et la Directrice des opérations se sont confiées à KOACI.
Elles ont toutes les deux salué les avancées enregistrées par la Côte d'Ivoire dans le domaine de la Couverture maladie universelle. Et ont réitéré que cette visite s'inscrit dans la dynamique du contrôle des fonds que la Banque mondiale octroie aux Etats pour leurs populations.
«Je voudrais remercier le gouvernement de la Côte d'Ivoire ainsi que la Directrice pays du Groupe de la Banque mondiale. Je voudrais aussi remercier la Côte d'Ivoire pour l'accueil chaleureux qui nous a été réservé. Nous sommes ici pour voir les projets financés par le Groupe de la Banque mondiale et surtout l'IDA. Il y a plus de demandes de financement de projets que de fonds disponibles. Alors lorsque des projets sont financés, il faut veiller à ce qu'ils soient bien mis en œuvre. Il faut veiller à ce que les populations reçoivent les avantages liés aux financements de ces projets. Nous disons que les services de soins sont une priorité essentielle pour le gouvernement de la Côte d'Ivoire. La numérisation des données ainsi que la délivrance d'une carte, sont des étapes importantes dans l'offre de service de santé. Ce que nous avons vu ici, c’est ce que beaucoup de pays cherchent à faire. Nous avons pu voir la collecte des données, leur traitement et leur vérification et enfin la délivrance de la carte. Nous avons pu voir un système entier qui marche. Je pense que c'est une avancée majeure dans ce projet. Nous avons vu comment les cartes qui ont été délivrées sont utilisées par les patients. Cela permet l'accélération du système de soin. Ce que je crois important, il faut que tous les patients comprennent l'importance de la carte CMU. Que les citoyens puissent comprendre leur responsabilité de s'enrôler et payer leurs cotisations. Il faut que le Gouvernement s'assure que les données collectées sont protégées. Et que le Programme soit financé comme prévu. Nous avons hâte de voir les populations ivoiriennes profiter de ce système. C'est un très bon projet qui apporte beaucoup de progrès », a expliqué, Marlène Forte, député, ministre des Affaires légales de la Jamaïque et vice-présidente du Réseau des parlementaires de la Banque mondiale.
«Aucun pays ne peut se développer s'il n'a pas une population active et productive. La question de la CMU n'est pas seulement une question de santé, c'est une question de s'assurer que la population qui habite en Côte d'Ivoire moi y compris puisse être productive. Pour nous au niveau de la Banque, quand on parle de pays qui doit faire la croissance, c'est très important qu'il y ait une population saine et qui a accès aux services.
Le deuxième point important c'est que, un pays ne peut pas planifier des services et ne connaît pas sa population, en utilisant ce système biométrique, ça permet en fait de savoir qui est qui.
Quand vous avez vos cartes, ça veut dire que le pays, l'état vous connaît. C'est très important pour nous. Troisième chose, nous sommes à l'air de la Technologie, si avec la technologie aujourd'hui on ne peut pas l'utiliser pour démocratiser les services dans ce cas là, on aura raté le tournant de ce siècle. Nous faisons le partenariat avec le gouvernement pour être sûr qu'on puisse utiliser la technologie pour accélérer l'accès aux services.
On vient de faire la tournée ici au niveau de l'hôpital. On a pu voir des gens qui arrivent pour se faire soigner et à cause de la technologie, aujourd'hui cela prend moins de temps. Ils viennent ici parce qu'ils sont malades donc il faut agir rapidement et s'assurer que c'est important. Quatrième élément, c'est très important que la protection des données personnelles soit assurée et là je dois féliciter la Côte d'Ivoire parce qu'elle avait déjà un système légal qui permet de protéger les données personnelles.
Donc pour nous, si le programme marche, notre ambition, c'est de voir si on peut utiliser la carte pour avoir accès à d'autres services. Qu'on puisse l'utiliser pour aller chercher sa carte SIM, ouvrir un compte bancaire et scolariser son enfant et avoir accès à d'autres services du Gouvernement. D'autres pays l'on fait, la Côte d'Ivoire est sur la bonne voie. Et nous sommes là pour nous assurer que non seulement c'est au niveau des services sociaux, mais aussi au niveau de tous les services qui peuvent changer votre vie, chez vous soyez, vraiment un élément productif pour la société ivoirienne », a ajouté, Marie-Chantal, Directrice des opérations de la Banque mondiale.
Wassimagnon
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