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Côte d'Ivoire : Avant les examens du BTS session 2024, les enseignants du supérieur privé tirent la sonnette d'alarme, le Ministre Adama Diawara interpellé
 

Côte d'Ivoire : Avant les examens du BTS session 2024, les enseignants du supérieur privé tirent la sonnette d'alarme, le Ministre Adama Diawara interpellé

 
 
 
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© Koaci.com - mardi 18 juin 2024 - 10:09

Les membres de la FNESUP (Ph) 


Avant les examens du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) session 2024, les enseignants du supérieur privé tirent la sonnette d’alarme.


La Force Novatrice des Enseignants du Supérieur Privé (FNESUP) constate que le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Adama Diawara, ignore leurs différentes préoccupations pour ne s’apaiser que celles du publique.


La FENSUP l’a dénoncé lors d’une conférence de presse. « Ce secteur, supposé être pourvoyeur d’emplois, apparaît aujourd’hui comme un secteur mortifère pour l’ensemble des enseignants qui y interviennent. En effet, après plus de 5, 10, voire 15 ans d’activité dans ce secteur, nombreux sont les enseignants qui demeurent dans l’informel, croupissent sous le seuil de la pauvreté, au mépris du décret n°97-675 du 3 décembre 1997, fixant les conditions de cession du service public de l’éducation au secteur privé, et des recommandations de l’UNESCO fixant les conditions de fonctionnement des universités et grandes écoles privées », a expliqué, Flavien Ettien , secrétaire général du syndicat.


 

Il regrette en outre qu’a ce jour, un taux horaire minimum de 5000 CFA pour les enseignants vacataires et un salaire maximum aligné sur le modèle de la fonction publique ne soient pas respectés. De même, certains enseignants permanents dans le supérieur privé sont payés à moins de 250 000 CFA nets, soit un salaire inférieur à celui d’un diplômé de cycle BTS.


Pour sauver la situation, Ethien Flavien, au nom de la FNESUP, pense que « la balle se trouve dans les mains du ministre Diawara », car « c’est lui qui est responsable du secteur et qui se doit aussi de respecter » leurs droits de grève et de contestation.


Aussi, à titre de revendications, le syndicat propose les 23 solutions suivantes :


1. Le vote d’une loi à l’assemblée nationale, interdisant le travail indécent et toutes  les  formes  de  violations  des  lois, traités, décrets et autres règlements liés au travail des enseignants, par des entreprises privées , en vue de préserver la dignité et les droits fondamentaux de tout travailleur sur le territoire ivoirien.

2. La création d’une convention collective spécifique au système de l’enseignement supérieur privé en Côte d’Ivoire.

3. La prise d’un  arrêté  ministériel  obligeant  les  fondateurs  et dirigeants  d’établissements  d’enseignement  supérieur  privé  à respecter scrupuleusement les dispositions du décret N°97-675 du 3 Décembre 1997, fixant les conditions de cession du service public  de  l’éducation  au  secteur  privé  (embauche  d’au  moins 50%  du  personnel  enseignant,  déclaration  systématique  à  la CNPS de tous les enseignants du supérieur privé, la mensualisation des salaires…

4. Le retrait systématique  de  l’autorisation  de  création  et d’ouverture  à  tout  fondateur  d’établissement  d’enseignement supérieur, irrespectueux  du  décret  N°97-675  du  3  Décembre 1997

5. La création d’un  comité  consultatif  de  contrôle  et  de  suivi composés  du  ministère  de  l’enseignement  supérieur  et  de  la recherche  scientifique,  des  syndicats  d’enseignants  dudit ministère, du ministère de la justice et des Droits de l’Homme, du ministère de l’emploi et de la protection sociale, du ministre de l’intérieur et de la sécurité, du ministère de la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, du ministère de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, de l’inspection général de l’Etat.

6. L’obligation de certification par le comité consultatif de contrôle et de suivi, du  rapport  de gestion  en  fin  d’année  scolaire  de chaque  établissement  d’enseignement  supérieur  privé  comme une condition sine qua non pour recevoir des affectés de l’Etat.

7. La répression sous toutes ses formes, ‘de tous les délinquants sociaux et des  atteintes  aux  droits  de  chaque  enseignant  du supérieur privé en Côte d’Ivoire

8. L’homologation du salaire des enseignants du supérieur privé au moins sur la même grille salariale que celle des enseignants des grandes écoles publiques conformément au décret N°97-675 du 3 Décembre 1997, fixant les conditions de cession du service public de l’éducation au secteur privé.

9. L’homologation du taux horaire à 6000 FCFA pour le cycle BTS et 10000 FCFA pour le cycle post BTS.

10. L’homologation des frais d’encadrement à 30 000 FCFA pour les BTS, directement payés par les candidats à la soutenance, au trésor public et reversé immédiatement à l’enseignant par le trésor public de Côte d’Ivoire.

12.L’homologation des frais de soutenance des diplômes post BTS à 100 000 CFA par impétrant et directement payé au professeur encadreur le jour de la soutenance

13. Revalorisation des indemnités dues au titre des prestations liées au BTS :

– a. Correction : copies ordinaires : 600 FCFA/ copie . étude de cas : 1200 FCFA/copie.     Obligation de la double correction                                            FNESUP : force, renaissance et innovation

– b. Oral : 1 000 FCFA par candidat interrogé

– c. Soutenance : 6 000 f/rapport de stage.

14. Dépôt des bons de paiement des indemnités par les enseignants directement au trésor sans passer par la DEXCO

15. Obligation d’une  assurance  maladie  pour  tout  enseignant  du supérieur privé

16. Le paiement  d’une  prime  COVID  19  à  chaque  enseignant  du Supérieur privé de Côte d’Ivoire

17. La mise en place d’un fonds d’insertion professionnelle pour tous les enseignants du supérieur privé désireux de créer une entreprise en vue de mettre en valeur leur savoir faire

18. La construction de logements sociaux dédiés aux enseignants du supérieur privé de Côte d’Ivoire.

19. La fermeture systématique de tout établissement d’enseignement supérieur privé, incapable de garantir les emplois stables à la majorité de ces enseignants.

20. La mise en place d’un fonds dédié à la formation continue pour tous les enseignants du supérieur privé désireux de continuer leurs études aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.

21. Le paiement des salaires de tous les enseignants du supérieur privé au trésor public de Côte d’Ivoire sur la base des subventions dues aux établissements d’enseignement supérieur privé.

22. La publication par  le  DEXCO  sur  toutes  les  plateformes  du Ministère  de  l’Enseignement  Supérieur, de  la  liste  des  acteurs  des sessions de BTS antérieures ayant été payés et ceux n’ayant pas encore reçu leur dû dans un élan de transparence

23. La publication par le DEXCO sur toutes les plateformes du Ministère de  l’Enseignement  Supérieur, de  la  liste  des membres de Secrétariats du BTS chaque année en précisant la qualité et l’origine de chaque acteur


Donatien Kautcha, Abidjan 



 
 
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