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Côte d'Ivoire : Secteur privé, la France premier investisseur étranger avec des IDE estimés en moyenne à plus de 160 Millions d'euros par an
 

Côte d'Ivoire : Secteur privé, la France premier investisseur étranger avec des IDE estimés en moyenne à plus de 160 Millions d'euros par an

 
 
 
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© Koaci.com - lundi 10 juin 2024 - 19:35


Les relations bilatérales entre la France et la Côte d’Ivoire sont solides. Les deux pays depuis plusieurs décennies entretiennent des rapports de coopérations et d’amitiés qui se sont d’ailleurs raffermis durant ces dix dernières années. Au plan économique, la France est l’un des partenaires privilégiés de la Côte d’Ivoire. Pour preuve, selon les chiffres d’Expertise France en Côte d’Ivoire, la France reste le 1er investisseur dans ce pays : « Les IDE (Investissements Directs Etranger) en provenance de la France s’établissent en moyenne à plus de 160 Millions EUR par an (200 M EUR en 2021). Plus de 90% du stock d’IDE français est orienté vers les branches d’activité suivantes : finances, hydrocarbures, électricité, eau, BTP, industrie, agro-industrie, transport, hôtellerie, distribution, télécom et audiovisuel. La présence française est estimée à près de 240 filiales installées et près de 1 000 entreprises de droit ivoirien créées et dirigées par des Français », indique ces chiffres.


De plus, dans le domaine de l’assistance technique, la France est bien présente en Côte d’Ivoire. Avec Expertise France, son agence de coopération technique, ce pays met en œuvre dans plusieurs domaines, un dispositif d’assistance technique. Premier pays d’intervention de l’agence dans la région du Golfe de Guinée, la France intervient dans la réalisation d’une vingtaine de projets nationaux et régionaux, principalement dans les domaines de l’éducation et de la formation, de la gouvernance économique et financière, du développement durable, de la sécurité (maritime, cybersécurité…) et du changement climatique.


S’agissant de la coopération financière entre ces deux pays, les signaux depuis 2011 sont aux verts. En effet, depuis la sortie de crise en 2012, la Côte d’Ivoire est ouverte et éligible à l’ensemble des outils financiers du Trésor français. Ce qui a permis d’accompagner le développement du pays dans différents secteurs stratégiques. La mobilisation des prêts du Trésor d’un montant 250 millions d’euros soit près de 164 milliards fcfa, a notamment permis de financer la ligne 1 du métro d’Abidjan. 

Par ailleurs, les prêts du Trésor français abondent au financement de la réhabilitation et reconversion des points d’eau en zone rurale, de l’adduction d’eau potable dans les villes, de la construction et l’installation de ponts métalliques à travers le pays, la fourniture d’équipements médicaux d’une dizaine d’hôpitaux ou encore l’installation d’un supercalculateur dans le Centre national de calcul de l’Université Félix Houphouët-Boigny.


Dans la coopération financière, il faut souligner l’importance de la garantie des crédits exports, un outil particulièrement sollicité en Côte d’Ivoire dans tous les secteurs, notamment pour les grandes infrastructures économiques, dont le dernier exemple concerne une infrastructure sportive avec le stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro qui a abrité des matchs de la CAN 2023. Il faut encore citer la mise en œuvre, par l’AFD (Agence Française de Développement), de la 3ème édition du Contrat de désendettement et de développement (C2D), les prêts consentis, souverains ou non.


 

Cependant, ces excellentes relations entre la France et la côte d’Ivoire n’empêchent pas les dirigeants ivoiriens de diversifier leurs partenariats. En raison d’une ouverture sur le monde, Abidjan ne regarde plus du seul côté de Paris. Le président Alassane Ouattara vient de se rendre au Sommet Corée du Sud-Afrique qui s’est tenu à Séoul et où 48 États africains étaient invités. L’Afrique a tout intérêt à regarder du côté du versant asiatique de l’Occident. 


« En soixante ans, la Corée du Sud est passée d’un pays en développement à la treizième puissance économique mondiale : c’est une réussite dont se sert Séoul pour vendre son modèle de développement aux pays africains », a déclaré Françoise Nicolas, chercheuse française dans un article publié dans « Le Monde Afrique du 5 juin 2024 ». La Corée du Sud appartient à l’Occident collectif. Elle représente une meilleure garantie pour nouer des partenariats « gagnant-gagnant », même si, comme tous les pays du monde, la Corée du Sud cherche à sécuriser son accès aux minerais stratégiques du sous-sol africain. Les partenariats entre l’Afrique et l’Occident se feront toujours avec plus de transparence que les échanges commerciaux qui se nouent entre le continent et la Russie ou la Chine. 



Wassimagnon


 



 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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