Togo : L'opposition ADDI alerte l'opinion et réclame cinq jeunes arrêtés à Cinkassé
Des responsables de l’ADDI (ph)
Un parti togolais de l’opposition, l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), tire sur la sonnette d’alarme pour que cessent les exactions envers les populations de la préfecture de Cinkassé et appelle à la libération de cinq jeunes togolais arrêtés sans raisons valables dans le village de Samomoni.
En conférence de presse le jeudi 16 mai 2024 à Lomé, le parti ADDI que préside le Professeur Aimée Gogué a précisé que sa sortie vise à alerter l’opinion nationale et internationale sur « ce qui s’est réellement passé dans les nuits du 15 au 16 mai 2024, aux environs de 03 heures du matin dans le village de Samomoni dans le canton de Biankouri dans la préfecture de Cinkassé », extrême nord du Togo.
Sur les identités des cinq jeunes togolais arrêtés, l’ADDI a révélé qu’ils sont les nommés Madguinan et son fils kabirou, Namong Naldjoum, Bilbié bondjal et Bilbilé et a déclaré qu’ils sont en garde à vue à la gendarmerie de Cinkassé.
Rapport des faits par l’ADDI
Pour les faits portés à l’attention du public, l’ADDI a déclaré que « le mercredi 15 mai 2024, aux environs de 3 heures du matin, les populations du Village de Samomoni dans le Canton de Biankouri, préfecture de Cinkassé, ont été réveillées par un groupe de gendarmes, qui sont rentrés dans les maisons, ont tabassé femmes, hommes et enfants et ont arrêtés des jeunes gens ».
À la suite de ces actes, l’ADDI a relaté que « Dans leur course poursuite, les gendarmes togolais ont traversé la frontière et ont arrêté d’autres jeunes gens en territoire ghanéen. La population du village ghanéen a opposé une résistance à l’assaut des gendarmes togolais … ».
Selon ce parti de l’opposition, la course poursuite par les gendarmes s’est soldée par la saisie d’une arme et des menottes, 5 jeunes arrêtés du côté togolais et sept du côté ghanéen. L’arme et les menottes saisies ont été remises aux gendarmes après la libération des jeunes ghanéens arrêtés.
Comme un prétexte qui aurait motivé les arrestations, l’ADDI a déclaré que « le préfet de Cinkassé aurait allégué que les gendarmes recherchaient des jeunes qui auraient cassé le pare-brise d’un véhicule de la gendarmerie le jour du vote à Samomoni ».
Dans l’espoir que justice soit aux populations, l’ADDI a annoncé qu’elle est « en train de porter toutes ces exactions en justice et espère qu’elle va jouer pleinement son rôle dans cette affaire afin que les responsables de la fraude électorale et des actes de violence soient appréhendés et punis selon la loi ».
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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