Côte d'Ivoire : Les fondateurs d'établissements privés réclament 90 milliards FCFA d'impayés à l'État, grosse menace sur les examens de fin d'année
Ça grogne actuellement dans les établissements privés à quelques semaines de la tenue des examens à grands tirages de fin d’année en Côte d’Ivoire, à savoir le Certificat d’Études Primaires et Élémentaires (CEPE), le BEPC (Brevet d’Études du Premier Cycle) et le Baccalauréat, nous apprend une note transmise ce jeudi par la Fédération Nationale des Établissements Privés laïcs d’Enseignement et de Formation de Côte d’Ivoire (FENEPLACI).
Sur les raisons de ce mouvement d’humeur, le texte précise que les Présidents des faitières de l’enseignement privé (FENEPLACI-FEPPECI-UPSEPCI-MUFESPLACI-UFEPCI) réunis, le mercredi 15 mai 2024, à Cocody deux plateaux, au siège de la FENEPLACI, se félicitent que l’État ait fait un effort en payant, il y a quelques jours 30 % des arriérés des frais de scolarité des affectés de l’État au titre des créances de l’Année Scolaire 2022-2023. Mais, souhaitent que « les 70 % restants, qui équivalent à 90 milliards de FCFA, soient payés pour que les examens se déroulent dans de bonnes conditions ».
Ils souhaitent aussi que l’État envisage le paiement des frais de scolarité de l’année scolaire 2023-2024 qui est en train de s’achever avec une augmentation de près de 150 milliards de FCFA.
« Dans nombre d’établissements, les arriérés de salaire dus aux personnels faute d’impayés de l’État poussent ceux-ci à tenir des propos comminatoires. Et ils en retiennent que les risques de boycotter les activités pédagogiques de fin d’année scolaire 2023-2024 deviennent inquiétants », soulignent-ils.
Selon les Fondateurs d’établissements privés, ils se racontent çà et là qu’ils ont reçu de l’argent alors que les 30 % des arriérés dus par l’État de 2022-2023 qui ont crédité leur solde sont entrés dans les caisses des Impôts et de la CNPS.
À côté du principal point du jour, les Fondateurs d’établissements privés ont plaidé pour que la Convention Établissements Privés, vieille de 32 ans, soit révisée pour l’adapter au coût de la vie.
Par ailleurs, ils rejettent la partie de la feuille de route des Ministères 2024 qui compte introduire une Convention individuelle de concession de service publique au privé à fin juin 2024.
Les faîtières disent « NON ! » car s’il y a des barèmes des salaires pour tous, la Convention doit être la même.
Wassimagnon
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