Côte d'Ivoire : La mangue, une filière stratégique soutenue par les innovations d'Abidjan Terminal
La mangue ivoirienne se fait un nom, avec un palmarès remarquable. Troisième fournisseur du marché européen derrière le Pérou et le Brésil, la spéculation est révélatrice du succès de la stratégie de diversification des produits agricoles d’exportation de la Côte d’Ivoire devenue le premier producteur sur le continent africain. De 71 tonnes exportées dans les années 1981, la filière mangue revendiquait un peu moins de 10 000 tonnes vendues à l’extérieur en 2011. Un chiffre passé à 22 533 tonnes en 2015 avant de s’établir à un peu plus de 40 000 tonnes en 2019. En 2021, Abidjan a enregistré des exportations record avec 47 500 tonnes expédiées en Europe.
Ces chiffres témoignent du dynamisme d’une filière mangue prometteuse et résolument tournée vers l’export du fait d’une demande mondiale croissante, mais qui avait été handicapée pendant longtemps par une offre logistique inadaptée. Produit particulièrement périssable, la mangue doit en effet répondre à des exigences sanitaires et de fraicheurs strictes pour accéder aux marchés internationaux, européen ici en l’occurrence. « La campagne mangue est une période relativement très courte (deux mois) durant laquelle nous faisons face à un gros défi ; celui d’expédier à nos clients des fruits frais tenant compte du fait que la mangue est un produit hautement périssable et qui doit être exporté en respectant de normes très strictes », décrit Martial Gauzerain, directeur général de Sodipex, société spécialisée dans l’exportation de fruits tropicaux basée à Abidjan.
Le défi logistique
Il vient ainsi que la viabilité de la filière mangue tient en bonne partie à la mise en place d’un ensemble d’infrastructures et de process logistiques, d’un bout à l’autre, depuis les zones de production jusqu’au port d’Abidjan et l’exportation. Contrairement aux productions fruitières comme l’ananas et la banane cultivées dans des zones proches de la capitale économique, la mangue est cultivée dans les régions septentrionales de la Côte d’Ivoire, à des centaines de kilomètres du port d’Abidjan. Une situation géographique qui rend d’autant plus centrale la question logistique.
Engagé depuis plus de 20 ans pour la compétitivité des exportations ivoiriennes, Abidjan Terminal a ainsi pris le pari d’accompagner une filière dont dépend directement les revenus des milliers de familles (plus de 7 000 producteurs recensés), et de dizaines de milliers d’emplois indirects, en plus de fournir des devises à l’Etat. La société a ainsi mise en place une guérite spéciale pour les reefers et modernisé les installations portuaires.
Dans ce cadre, plusieurs mesures ont été mises en place afin de faciliter la prise en charge de ces produits. Ces mesures portent sur des services novateurs tels que la construction d’une guérite moderne dédiées à l’entrée des conteneurs frigorifiques (reefers), la mise à disposition des exportateurs de conteneurs vides prêt à l’empotage bord champ, plusieurs prises frigos disponibles sur le parc à conteneurs en vue de maintenir la chaîne de froid, gage de la fraîcheur et de la qualité des produits tout au long de la chaîne d’approvisionnement. En outre, l’on peut noter l’existence à Ferkessédougou d’une base logistique de l’opérateur AGL, une plateforme de proximité pour la filière mange, garantissant la disponibilité des conteneurs frigorifiques et le maintien de la chaîne de froid liée à l’exportation de cette spéculation agricole.
Un engagement soutenu pour le développement de la filière mangue
Abidjan Terminal, dans le cadre de sa politique d’écoute client travaille en étroite collaboration avec les producteurs locaux et les différentes faîtières en vue de leur apporter une assistance adaptée à leurs besoins et attentes afin de leur facilité les procédures d’exportation notamment en leur accordant un délai de franchise de 4 jours sur le branchement reefers, en plus de la non-facturation du stationnement des conteneurs à l’export réduisant ainsi les coûts de passage de la marchandise. A cela, l’on peut ajouter la régularité des escales navire (hebdomadaire). Des facilités qui ont soutenu la hausse des volumes d’exportation de mangue contribuant à renforcer sa compétitivité face au Brésil et au Pérou.
« Il est clair que Abidjan Terminal est engagé avec professionnalisme et efficacité à nos côtés. Cela nous rassure et nous encourage à produire davantage car nous avons la certitude de pouvoir expédier nos produits dans les meilleurs délais garantissant un fruit frais et de qualité », se félicite Pascal Silué, président de l’Interprofessionnelle mangue de Côte d’Ivoire, la faîtière de la filière. « A n’en point douter, cette infrastructure vient renforcer la compétitivité de notre filière pour le plus grand bonheur des acteurs locaux et des consommateurs » souligne-t-il.
Pour Abidjan Terminal, tout l’enjeu est de soutenir la compétitivité globale de l’économie ivoirienne dont les filières agricoles génèrent une part importante de ses revenus. « La Côte d’Ivoire est un pays dont le leadership dans le secteur agricole est avéré. La mangue fait partie des principales spéculations qui sont exportées à partir de nos installations. Il est donc important pour nous de prendre un certain nombre de dispositions, non seulement en tant que partenaire de 1er choix des filières agricoles de la Côte d’ivoire, mais aussi en tant qu’accompagnateur de la croissance de ce secteur. Nous sommes donc convaincus que nos initiatives contribueront à renforcer la compétitivité des exportations de mangues et à promouvoir la croissance économique durable de la Côte d'Ivoire et la sous-région », a soutenu Asta-Rosa CISSE, Directrice Générale de Abidjan Terminal.
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