Côte d'Ivoire : 53ème Congrès de l'IFLRY, les jeunes libéraux invités à faire barrage à la montée en puissance du populisme en Afrique
Le 53è Congrès mondial des fédérations internationales des jeunesses libérales (IFLRY) a refermé ses portes, samedi 11 mai à Abidjan, par un panel qui a réuni autour d’une même table, plusieurs jeunes libéraux autour du thème : « Triomphe de la démocratie libérale : Rôle de la jeunesse ».
Les différents panélistes au cours de leurs interventions, ont invité les jeunes libéraux d’Afrique et du monde entier, à se lever pour se dresser contre le populisme qui gagne de plus en plus de terrain notamment en Afrique, et plus particulièrement dans la zone ouest du continent.
Emil Kirjas, ancien secrétaire général de Li, Kawtar Mawas, présidente de l’Alyf, Benjamin Fievet, vice-président de l’Iflry et Vassiriki Diaby, sénateur, qui ont constitué cette brochette de panélistes, ont pour ce faire, demandé aux jeunes de participer activement aux différentes élections dans leurs pays respectifs. Car, ne pas participer, c’est subir la loi du vainqueur et par ailleurs de l’idéologie que véhicule son camp.
Les panelistes ont aussi recommandé la formation, pilier essentiel à tout militant pour pouvoir être armé, défendre les couleurs et idéaux de son parti et tirer bénéfice du savoir découlant des ingrédients et aussi du réseautage.
Deux des grands axes du combat en interne des libéraux est l’union autour de cette idéologie et la sensibilisation des jeunesses, véhicules de cette pensée, afin qu’elles sachent la meilleure voie à suivre. Pour illustrer les causes de la montée du populisme, Kawtar Mawas, a évoqué la confiance détruite par les institutions dans certains pays de gouvernements libéraux et l’acceptation de l’idée que « l’Afrique n’est pas prête pour épouser les chaussons de la démocratie ».
Aussi, a-t-elle fustigé certains partis politiques qui se retrouvent autour de personnes dans le style du système féodal totalitaire. Ce qui pour des besoins de la démocratie, nécessite la formation des jeunes, pour éviter les abus de pouvoir, l’égocentrisme, le narcissisme et l’accaparement du pouvoir. Pour elle, « c’est un mirage de croire que quand on est autoritaire, on peut s’imposer forcement », s’est-elle indignée. Cette formation va permettre de révéler que l’important ce sont nos valeurs et non les personnes.
Pour sa part, le sénateur Vassiriki Diaby, a indiqué que : « à la fin de la guerre, le libéralisme a triomphé, mais depuis un moment, le populisme cherche à s’imposer comme chemin référentiel pour une voie meilleure ». Les panélistes encouragent à cet effet les jeunes libéraux à rester dans le champ démocratique.
Pour Benjamin Fievet, le totalitarisme est un muselage des libertés des personnes et des droits. Il est donc important de faire des changements pour entretenir la flamme libérale. Ce qui nécessite d’apprendre de ses succès et de ses erreurs.
Ayant pris le panel en cours, le ministre Sidi Touré, cheville ouvrière de ce grand rassemblement international, a tenu à faire cette adresse aux jeunes libéraux : « Je ne pouvais pas rater cette opportunité, ultime rencontre qui marque la fin du congrès. C’est vous les jeunes qui faîtes la Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde de demain. Je suis sûr que parmi vous, il y aura des présidents de République, des vice-présidents, parce que vous incarnez des valeurs du libéralisme et vous êtes dans la vérité », les a-t-il exhortés.
Notons que pour ce 53è Congrès mondial des fédérations internationales des jeunesses libérales, ce sont 50 pays du monde entier qui ont effectué le déplacement d’Abidjan.
Wassimagnon
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