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Côte d'Ivoire : Des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs donnent un ultimatum à l'Etat pour le paiement de tous leurs arriérés et exigent désormais un Statut Particulier
 

Côte d'Ivoire : Des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs donnent un ultimatum à l'Etat pour le paiement de tous leurs arriérés et exigent désormais un Statut Particulier

 
 
 
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 Il y a 6 mois
 
 
 
 
 
© Koaci.com - jeudi 09 mai 2024 - 05:38



Le Syndicat autonome pour garantir l’épanouissement des enseignants-Chercheurs et Chercheurs de Côte d’Ivoire (SAGEC), a tenu ce mercredi 8 mai 2024, à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, une Assemblée générale nationale qui a eu pour unique point à l'ordre du jour, « la Plateforme Revendicative et le Statut Particulier ». 


Après plusieurs heures de travaux rythmés par des discussions intenses entre les Enseignants-Chercheurs et Chercheurs membres du SAGEC, plusieurs points de revendications ont été arrêtés d’un commun accord entre la base et le BEN.


Ces revendications selon Dr Koba Louis-Marius, Enseignant-Chercheur à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, par ailleurs, Secrétaire général du SAGEC, portent tout d’abord sur le Statut Particulier réclamé de tous leurs vœux par les Enseignants-Chercheurs et Chercheurs de Côte d’Ivoire.


« Nous demandons le statut particulier pour le Corps Enseignant-Chercheur. Nous estimons qu’il y a une injustice professionnelle liée à notre corporation. C’est pourquoi nous demandons un Statut Particulier pour les Enseignants- chercheurs », indique-t-il.


 

Au cours de cette Assemblée générale nationale, la question des arriérés de paiement a également été abordée. « Nous sommes de façon récurrente victime des retards de paiement en ce qui concerne les accessoires de salaire, c’est-à-dire les rappels des primes de recherche, les rappels de tous ceux qui sont promus après le concours du CAMES et également les heures complémentaires, les décharges horaires et les émoluments d’encadrement. Nous ne pouvons pas accepter qu’un Enseignant-Chercheur soit payé le 10 ou le 15 du mois, pourtant on nous a dit qu’il y a un compte unique du Trésor qui paye tous les salariés des EPN entre le 25 et le 31 du mois. Mais nous, nous nous retrouvons au 15. C’est une humiliation que nous ne pouvons plus accepter. Voyez-vous nous sommes très souvent confrontés à des difficultés pour le paiement de nos loyers et de nos factures. Et pourtant, nous sommes un corps d’élites. Nous refusons cela. C’est pourquoi d’ici la fin de ce mois de mai, si tous les rappels des reliquats ne sont pas payés, nous nous réservons le droit de mener toutes les luttes nécessaires pour que les paiements soient immédiats ».


Le Secrétaire général du SAGEC s’est par ailleurs, appesanti sur la question du Statut Particulier et le souhait de ses collègues de sortir du Statut général de la Fonction Publique.


« En sortant du statut général de la Fonction Publique, c’est une injustice qui est réparée pour les Enseignants-Chercheurs. On ne peut pas avoir fait un Bac plus 8 et revenir sur le grade A4 correspondant à ceux qui ont la maitrise. C’est vrai qu’on va nous dire qu’il y a une bonification de l’indice salariale, mais l’indice salariale ne résout pas le problème, parce que nous avons un parcours universitaire long. Ensuite, nous avons notre profil de carrière qui se fait à l’international à travers le concours du CAMES. Pour toutes ces raisons, nous estimons que pour réparer cette injustice, il faudrait qu’on ait un Statut Particulier, pour que notre profil de carrière soit fait dans un autre cadre qui n’est pas le même que l’ensemble de tous les fonctionnaires de Côte d’Ivoire. Nous ne disons pas que les fonctionnaires ivoiriens n’ont pas de grande capacité. Toutefois, voir qu’après huit ans tu te retrouves avec un grade A4 du niveau de quelqu’un qui a la maitrise, c’est une injustice qu’il faut réparer », a-t-il expliqué davantage.


Le SAGEC au cours de cette A.G, a en outre, tablé sur la question de ses rapports tumultueux avec la tutelle.


« Au niveau de la tutelle, je pense que nous avions écrit plusieurs courriers au ministre Adama Diawara, juste après l’obtention de notre récépissé, pour lui faire part de notre souhait de participer aux différentes discussions. Le Président de la République a pris un décret pour que les discussions sectorielles après les discussions transversales soient inclusives. Même si le ministre Adama Diawara ne nous a pas choisis pour prendre part aux discussions, nous lui demandons de nous écouter, parce que le SAGEC a des revendications. Cela fait près de 15 mois que les discussions se poursuivent au niveau du ministère, mais nous n’avons pas les résultats. Les syndicats qui sont invités à ces discussions nous disent que sur la base de la confidentialité ils ne peuvent pas nous donner les informations sur ce qui est en train d’être fait pour nous. Nous ne pouvons pas accepter cela, c’est pourquoi nous avons invité l’ensemble des Enseignants-Chercheurs à cette A.G pour nous dire ce qu’ils veulent et qu’ils nous donnent leur quitus pour mener tous les combats et toutes les luttes possibles pour que la revendication principale qui est l’obtention du Statut Particulier du Corps des Enseignants-Chercheurs soit effective », a précisé Dr Koba Louis-Marius, Secrétaire Général du SAGEC.              


 

S’agissant de l’Enseignant de l’université de MAN qui a perdu la vie, et des 12 autres sanctionnés, le SG du SAGEC a fait savoir que son collègue et camarade de MAN du nom de Amorlaye, a été victime « d’un abus d’autorité et de pouvoir ».


Il explique : « toutes les dispositions disciplinaires n’ont pas été prises en compte pour que tous les 12 camarades de Man soient sanctionnés. Lorsqu’on a donné l’information à Amorlaye sur le fait que son salaire a été suspendu, il a piqué une crise. Nous demandons au président de la République d’ouvrir une enquête pour voir s’il n’y a pas un lien entre l’information de la suspension de son salaire et sa mort. De deux, la sanction n’est pas encore levée et les camarades depuis plus d’un an sont là à ne rien faire. Nous ne pouvons pas accepter que nos camarades soient injustement sanctionnés sans qu’il n’y ait réparation. C’est vrai qu’ils ont recommencé à percevoir leurs salaires, mais il faut qu’ils soient réintégrés. Le ministre de tutelle a été informé, mais rien n’est fait. Nous avons donc demandé au président de l’Assemblée Nationale de se saisir du dossier pour qu’une enquête parlementaire soit menée pour situer les responsabilités », a conclu le SG du SAGEC.  



Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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Ubiquismus
Avec une intelligence MOYENNE, on peut se rendre compte que c'est un pouvoir qui fait de la COM' et des mensonges à longueur de journée. On sert quotidiennement des milliards par-ci, des milliards par-là, de nouvelles découvertes d'OR, de GAZ, de PÉTROLE, patati patata. Ils sont pourtant incapables de payer des arriérés pour un travail déjà fourni. Il faut être un "marteau" pour croire à un tel pouvoir...pfff !!
 
 il y a 6 mois     
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