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Côte d'Ivoire : La CPU-PME.CI appelle à l'adoption d'un nouveau code et d'une nouvelle loi sur le travail qui s'adaptent aux réalités présentes
 

Côte d'Ivoire : La CPU-PME.CI appelle à l'adoption d'un nouveau code et d'une nouvelle loi sur le travail qui s'adaptent aux réalités présentes

 
 
 
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© Koaci.com - vendredi 03 mai 2024 - 21:20

Dr Moussa Diomandé


Le monde du travail connait un chambardement depuis l’avènement des nouvelles technologies qui, de plus en plus, s’imposent comme la voie incontournable dans laquelle doivent s’engouffrer les entreprises si elles veulent continuer d’exister. De plus, face à la problématique du dérèglement climatique ou réchauffement climatique, la tendance est à la transition écologique. En d’autres termes, le travail tel qu’exercé dans plusieurs domaines par le passé, est révolu. Désormais, il n’a de valeur que s’il est respectueux de l’environnement. On parle donc de travail ou emploi vert. 


Le constat qui se dégage aujourd’hui, c’est que le travail a connu une mutation importante. De fait, pour mieux répondre aux défis et réalités du nouveau monde du travail, il faut absolument se doter de nouvelles dispositions qui s’adaptent aux réalités présentes. 


Guidée par une vision avant-gardiste, la Confédération Patronale Unique des Petites et Moyennes Entreprises de Côte d’Ivoire (CPU-PME.CI) présidée par Moussa Diomandé Elias Farakhan, l’a si bien compris, que dans une contribution adressée à la rédaction de Koaci, son premier responsable aborde élégamment le sujet. « Nous devons absolument adopter une nouvelle loi du travail en Côte d’Ivoire pour anticiper, rétablir le droit, l’égalité naturelle réelle entre les parties prenantes. Penser un nouveau marché du travail qui s’adapte aux réalités actuelles », confie-t-il.  


Nouvelle organisation du travail, nouvelle loi du travail


Le président de la CPU-PME.CI, poursuit : « alors que les entreprises sont confrontées à des défis multiples, pèsent sur les salariés le risque de l’activité économique et le risque lié à l’exécution du travail. Pour rappel, le droit du travail a pour objectif la recherche de l’équilibre entre le droit au travail et la liberté d’entreprendre. Tout licenciement dans le code du travail est subordonné à une exigence de justification économique et de procédure. À bien y voir, il s’agit d’un processus et non d’une décision de gestion du chef d’entreprise. Mais au regard des réalités et des mutations actuelles, la tendance est à la réorganisation permanente des activités des entreprises et le droit ne peut plus être protecteur de l’emploi mais facilitateur de la réorganisation ».


 

Dr Moussa Diomandé Elias Farakhan se dit convaincu que « le droit ivoirien doit être adapté, pour permettre aux entreprises, aux PME, même en l’absence de difficultés économiques, la mutation nécessaire à la sauvegarde de leur compétitivité aujourd’hui et demain ». Car, « avec l’intelligence artificielle, il ne fait pas de doute que les entreprises seront dans l’obligation de licencier des salariés pour les remplacer par des algorithmes ».



Construire un marché du travail juste et parfait


Pour le président de la CPU-PME.CI, les termes traditionnels qui ont toujours guidé le système du travail sont aujourd’hui révolus. « Contrairement aux notions et concepts qui sont avancés dans la loi n°2015-532 du 20 juillet 2015 portant code du travail, tels que « travail décent », « protection sociale », « temps de travail », « congés », « contrat à durée indéterminée », « contrat à durée déterminée » etc. ; les scenarii les plus pertinents résident, à l’heure de la réorganisation des entreprises, dans la formation, dans le capital Humain », a-t-il recommandé.


« Si la Côte d’Ivoire veut passer de pays pauvre à main-d’œuvre bon marché au rang de première puissance, dont la croissance ne repose plus sur les produits de rente et le coût bas de la main-d’œuvre mais sur la performance de ses laboratoires, de recherches, sur la compétence de son système éducatif, sur une soif d’entreprendre, de consommer et de s’enrichir, qui vont faire du marché ivoirien, dans quelques années, l’un des plus importants dans notre espace ECOWAS et ZLECAF ; pour les produits de consommation, les biens d’équipement, de l’automobile, il faut une mutation, pilotée par les plus anciens qui transmettront le pouvoir à une nouvelle génération de PME, d’acteurs nés avec le digital, la transition écologique », fait-il savoir.


C’est à ce prix selon lui, « qu’avec un marché juste et parfait, la Côte d’Ivoire peut prétendre entrer dans la nouvelle révolution industrielle, celle de la société du savoir, de l’économie des services à forte valeur ajoutée, tout en maitrisant ses besoins et consommations en énergie et en matières premières ».


 

En définitive, Moussa Diomandé Elias Farakhan estime que « le monde nous réserve encore des surprises, mais la terre d’éburnée ne doit pas être l’arbre, mais le vent et participer activement à l’élaboration des règles du jeu dans le monde en activant ses forces, sa puissance. La Côte d’Ivoire, les pays africains ne doivent pas faire face naïvement aux nouvelles règles du jeu de la mondialisation. La fête du 1ᵉʳ mai nous donne l’occasion de demander au gouvernement de Côte d’Ivoire d’adapter la loi du travail pour en faire un facilitateur / catalyseur de transition et non une protection de droits qui n’existent plus dans la réalité que nous vivons », conclu il ;




Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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