Côte d'Ivoire : 60è session ministérielle de la CONFEMEN, Mariatou Koné invite les 44 pays membres à rendre opérationnelles les recommandations d'Abidjan
Les travaux de la 60ᵉ session ministérielle de la Conférence des ministres de l’Éducation nationale des États et gouvernement de la francophonie (Confemen) forte de 44 pays membres ouverts mercredi 24 avril, ont pris fin ce vendredi 26 avril avec de fortes recommandations dont celle d'une éducation-formation qui débouche sur l'emploi, retient bien d'attentions. Et cela appelle à l'engagement de tous pour sa réalisation, estime la nouvelle présidente de la CONFEMEN, la ministre ivoirienne de l'éducation nationale et de l'alphabétisation, Mariatou Koné.
"Notre vision est celle d'une école de qualité, une école qui s'ouvre sur les compétences attendues du monde de l'emploi", a-t-elle déclaré avant d'inviter tous les acteurs à un engagement de chacun pour y arriver.
"Je voudrais donc inviter chacun de nous à rendre opérationnelles les recommandations de la présente session ministérielle ", a plaidé Mariatou Koné qui, prenant la présidence de la CONFEMEN a promis faire poursuivre le travail abattu.
La Côte d'Ivoire qui s'est engagée sur la voie de l'insertion des jeunes diplômés dans le tissu social a partagé son expérience à travers son ministère de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle.
"Ce qui est extrêmement important, c'est le dialogue nécessaire en le secteur productif, notamment le secteur privé et la formation de sorte à co-construire avec le secteur privé, une adéquation formation emploie qui se résume à un accroissement du taux d'employabilité des jeunes qui vont sortir de nos lycées professionnels et de nos lycées techniques. Cela veut dire que la formation que nous allons délivrer doit être en phase avec les besoins du secteur privé", a expliqué le ministre ivoirien de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle, koffi N'guessan.
Pour lui, il faut repenser un programme qui réponde au besoin du secteur privé.
"Les jeunes qui sont diplômés sans emploi ou qui sont déscolarisés ou qui sont mal insérés en activité, l'idée est de discuter avec le secteur privé. Comprendre ses besoins et imaginer des programmes de courte durée de façon à avoir une formation de pointe, mais très rapidement et à assurer la réinsertion professionnelle de ces personnes", a-t-il justifié l'option choisie par la Côte d'Ivoire pour résorber la question de l'emploi des jeunes diplômés.
Wassimagnon
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