Côte d'Ivoire : Orientation des PME Ivoiriennes, la CPU-PME.CI note l'échec de la loi N°2014-140 et propose que tout soit remis à plat
Au cours des 10 dernières années, les Autorités ivoiriennes, à travers le gouvernement, sa politique et ses démembrements, pensaient connaitre la route exacte pour conduire les PME ivoiriennes sur le droit chemin, de la félicité éternelle entrepreneuriale.
Elle a adopté une approche cristallisée dans les titres des chapitres 1 à 6 de la loi (Notion de PME, Acquisition et Perte de la qualité de PME, Cadre institutionnel de promotion des PME, Mesure d’aide et de Soutien aux PME, Mesures d’aide et de soutien spécifiques).
Cette approche, à l’analyse, met en avant les fonctionnaires de l’État, des structures étatiques qui captent les financements des PTF au nom des PME pour leur plus grand bonheur. Cette analyse met également en avant et présente les chambres consulaires, les grandes entreprises nationales et internationales comme des parties prenantes décisives, capables d’apports significatifs au bénéfice des PME et à notre économie domestique. Mais à la vérité il n’en est rien. Que nenni !
Cette loi s’arc-boute sur le secteur informel, les petits, les stigmatise. Elle s’arc-boute sur le statut de PME, la perte de la qualité de PME. Elle établit un cadre juridique mal fondé et désuet, inapplicable. Jamais les Organisations patronales de PME n’ont été mises en avant.
Mieux, les objectifs auto-assignés se sont avérés inopérants sur toutes les lignes. Cependant, quasiment à la fin de la décennie, malgré les moyens, les outils déployés, il est regrettable de constater l’échec sur le terrain des programmes et de la loi portant orientation des PME.
Aucun objectif n'a été atteint. Alors comment trouver le chemin menant à la réussite dans un environnement de portabilité, de changement climatique et de numérisation ?
La CPU-PME.CI propose une nouvelle loi portant sur le développement, la promotion des PME et le développement de l’économie locale
Pour la CPU-PME.CI, une nouvelle loi est nécessaire. Une nouvelle manière de supporter nos PME et notre économie locale est nécessaire pour aider à créer la richesse, à baisser les tensions, à réduire les inégalités, pour sortir des affres du néolibéralisme, du B-Ready de la Banque Mondiale et atteindre notre pleine souveraineté. Il s’agit de faire des choix éclairés.
Les contours de cette nouvelle loi doivent se fonder sur une forme d’homogénéité cohérente (filière, flexibilité, liberté, taxation, financement, sauvegarde etc.) et de combinaison concrète (Parcs PME, Parcours pédagogiques, Associations d’utilité publique, Jardins, Fermes etc.) pour créer quelque chose de tellement puissant qui participe aux enjeux concrets de notre économie domestique, qui donne envie.
La nouvelle loi doit intégrer que toutes les PME ne poussent à la même vitesse et ne prennent pas la même place dans le sol des affaires.
En définitive, l’expérience des affaires et la sagesse authentique africaine nous imposent d’affirmer ici et maintenant, urbi et orbi, métaphoriquement, que la nouvelle loi doit comprendre que pour planter un arbre, il faut déjà imaginer sa taille adulte, afin de trouver le bon emplacement.
Wassimagnon
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