Mali : Suspendus, les partis politiques s'en remettent à la cour suprême
Cour suprême
Les partis, regroupements de partis et organisations de la société civile signataires de la déclaration du 31 mars 2024 ont décidé de saisir , la Cour suprême pour l'annulation du décret qui a suspendu, le 10 avril dernier, les activités à caractère politique.
Les autorités de Bamako ont annoncé la suspension jusqu'à nouvel ordre les activités des partis et des associations à caractère politique.
Contestant cette décision, les partis, regroupements de partis et organisations de la société civile signataires de la déclaration du 31 mars 2024 ont décidé de s'en remettre à la cour suprême aux fins d'annulation du décret présidentiel du 10 avril.
"Les parties signataires de la déclaration du 31 mars 2024, informent l'opinion publique du dépôt d’un recours auprès de la Cour suprême a l'effet d'annuler le décret qu’elles jugent tyrannique et liberticide du 10 avril 2024, portant suspension des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations, par l’entremise d'un pool d’avocats constitué pour la cause" lit-on dans un communiqué rendu public.
Ces partis considèrent ce decret comme une tentative de restreindre la liberté d’expression et de réprimer toute dissidence politique.
Ils se sont également félicitées du respect du mot d'ordre relatif à la non-participation au dialogue inter-malien initié par les Autorités en place.
Notons que le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement avait justifié la suspension des partis en invoquant un "dialogue" national initié le 31 décembre par le colonel Goïta.
Il s'agit d'une nouvelle restriction à toute expression d'opposition ou de dissidence de la part des colonels au pouvoir.
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