Côte d'Ivoire : Avant l'ouverture de la campagne de la filière Hévéa, des doutes persisteraient sur la capacité de l'organe de régulation
Avant l’ouverture de la campagne de la filière Hévéa dans les prochains jours, et selon des informations rapportées par des acteurs, des doutes persisteraient sur l’organe de régulation, «le Conseil Hévéa-Palmier à Huile ».
Ces derniers redouteraient la capacité du CHPH à gérer certaines situations et à contourner les difficultés liées à la commercialisation, depuis le respect des prix à la situation des exportations des fonds de tasses.
Ils se posent de nombreuses questions, notamment sur le respect de ces décisions qui pourraient ne pas être appliquées sur le terrain, même s’ils reconnaissent que, depuis sa mise en place, le CHPH a consenti beaucoup d’efforts en leur faveur.
La question des exportations de tasses est l’une des préoccupations des producteurs d’hévéa. A les en croire, les transformateurs locaux ne sont pas logés à la bonne enseigne avec cette situation d’exportation des fonds de tasses.
Si la Côte d'Ivoire exporte encore un tiers de sa production sous forme de caoutchouc brut, les deux autres tiers sont vraisemblablement réservés à la transformation locale, ce qui laisse craindre que le pays puisse subir le même sort que la Malaisie, premier exportateur mondial de gants en caoutchouc est aussi la première destination commerciale du caoutchouc ivoirien.
Le Conseil Hévéa-palmier à Huile est donc interpellé afin de rassurer les acteurs sur sa capacité de gestion avant l’ouverture de la campagne Héveicole 2024.
Donatien Kautcha, Abidjan
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