L'imam Dicko

La coordination des organisations de l’Appel du 20 février pour sauver le Mali conteste sa dissolution par la junte malienne.

Dénonçant une dérive autoritaire, la plus grande plateforme de l'opposition malienne conteste officiellement sa dissolution par le pouvoir militaire 

"La coordination des organisations de l'Appel du 20 février pour sauver le Mali", formée de partis et d'organisations de la société civile comme la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'influent imam Mahmoud Dicko (CMAS), a été dissoute en raison de ses "agissements de nature à troubler l'ordre publique" et attentatoires "à l'unité nationale". a indiqué la coalition à travers un communiqué.

Pour la coalition d'opposition, cette décision confirme la dérive autoritaire des autorités en place.

Elle réclame donc le rétablissement immédiat de toutes les libertés suspendues, un dialogue constructif avec toutes les forces vives du pays et "la tenue de l'élection présidentielle libre, transparente et équitable dans les meilleurs délais.

Rappelons que l’Appel du 20 février 2023 a été lancé par des partis politiques, des regroupements politiques et des associations de la société civile pour protester contre la tenue du référendum constitutionnel et critiquer les actions du gouvernement de transition.

Cette décision intervient dans un contexte déjà tendu, marqué par la suspension des activités des partis politiques pour des raisons à la fois politiques et sécuritaires.