Côte d'Ivoire : Echanges Téléphoniques Soro-Ouattara, Bictogo : « Qu'il rentre en Côte d'Ivoire, je n'y vois aucun inconvénient », ce qu'il confie sur Thiam
Soro et Bictogo (Ph d’archives)
Début avril, Alassane Ouattara et Guillaume Soro se sont parlé au téléphone. Une première depuis plus de cinq ans.
Le président de l’Assemblée Nationale, Adama Bictogo, dans un entretien accordé à un media français « Ndrl Jeune Afrique », se réjouit des échanges entre les deux personnalités et est favorable au retour de son prédécesseur en Côte d’Ivoire tant qu’il se conforme aux règles qui régissent le fonctionnement de la République.
« Si le chef de l’État et l’ancien président de l’Assemblée ont eu à échanger au téléphone, cela ne peut que bénéficier au renforcement de la cohésion sociale. Naturellement, j’y suis favorable », admet Bictogo, avant de poursuivre.
« En homme de consensus, je crois au grand rassemblement. Le projet de société du président s’articule autour de la Côte d’Ivoire solidaire, qui prend en compte toutes les filles et tous les fils du pays, où qu’ils se trouvent. Que Guillaume Soro rentre en Côte d’Ivoire, je n’y vois aucun inconvénient. Le tout est de se conformer aux règles qui régissent le fonctionnement de la République. »
Le Maire de la commune de Yopougon a également évoqué le cas du président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam, qu’il dit connaître tout en étant favorable à une union au sein de la même formation politique.
« Ceci étant, je ne suis pas de ceux qui banalisent ou minimisent l’adversaire. Une compétition est une compétition. J’ai du respect pour Tidjane Thiam, que je connais, dont je connais la famille. C’est un frère. Sur le plan politique, je ne porterai pas de jugement non plus, car il appartient à un parti que je respecte, qui a plus de soixante-quinze ans d’existence et au sein duquel on trouve des personnes compétentes. D’ailleurs, nous sommes tous de la même grande famille des Houphouëtistes », a-t-il indiqué, et souligné qu’une alliance ne peut être possible qu’entre personnalités politiques partageant la même vision pour le pays et la même idéologie.
« J’estime par ailleurs qu’il est bon que les Ivoiriens aient la possibilité de choisir entre différents programmes politiques, entre ceux qui se considèrent comme de gauche et ceux, comme nous, qui se considèrent comme des libéraux. C’est ma vision. Cela étant, je pense que nous pouvons garder de bonnes relations », a conclu Adama Bictogo.
Donatien Kautcha, Abidjan
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