Côte d'Ivoire : Bouaflé, une partie de baignade vire au drame, deux adolescents tués par un hippopotame
Au bord du fleuve Bandama, une escapade aquatique qui aurait dû être une simple partie de plaisir s'est transformée en tragédie déchirante le samedi 30 mars 2024 à Bouaflé.
Deux jeunes âmes insouciantes, âgées de seulement 10 et 15 ans, ont trouvé une fin prématurée en se lançant dans une course imprudente à travers les eaux, ignorant le danger tapi sous la surface.
Les témoins horrifiés ont confié qu'en cet après-midi ensoleillé, un groupe d'adolescents avides d'aventure s'était rassemblé près du fleuve Bandama, au quartier Millionnaire. Leur jeu favori consistait à se lancer des défis en traversant le fleuve et en revenant à la rive de départ à la nage. Mais ce jour-là, le destin avait d'autres plans, alors que les eaux paisibles abritaient un danger mortel insoupçonné : les redoutables hippopotames.
Alors qu'ils regagnaient la berge après leur épopée aquatique, l'innocence des adolescents a été brutalement interrompue par les cris stridents de leurs camarades, avertis du péril imminent. Dans un instant de terreur inimaginable, l'un des nageurs a été violemment attaqué par l'un de ces colosses aquatiques. Pris au piège de la panique, les jeunes survivants ont assisté, impuissants depuis la rive, à l'attaque dévastatrice qui a coûté la vie à l'un de leurs amis, tandis qu'un autre luttait pour sa survie.
Le garçon chanceux qui a réussi à échapper aux mâchoires mortelles de l'hippopotame a été retrouvé grièvement blessé, ses membres lacérés par les terribles défenses de l'animal en furie. Transporté en hâte à l'hôpital par des témoins secourables, son sort restait incertain alors que la population toute entière retenait son souffle dans l'attente de nouvelles tragiques.
Pendant ce temps, le fleuve Bandama gardait jalousement ses secrets, tandis que le corps sans vie de l'adolescent disparu était finalement retrouvé, plusieurs dizaines de mètres en aval. Les autorités compétentes, mobilisées en un instant, ont assisté au macabre spectacle, confirmant le décès par le truchement d'un médecin légiste accablé par la cruauté du destin.
Alors que les pompes funèbres prenaient en charge le corps inerte, une lourde atmosphère de chagrin et d'incompréhension planait sur les habitants bouleversés. Les questions affluaient, chacun se demandant quelle force avait poussé les paisibles hippopotames à l'acte fatal. Une tragédie poignante, un rappel brutal des dangers insoupçonnés qui se cachent sous la surface des eaux apparemment tranquilles.
Jean Chresus, Abidjan
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