Côte d'Ivoire : Guiglo, un braquage à main armée de plus de 20 millions de FCFA à un opérateur économique soulève des questions alarmantes
La station service, lieu du braquage à Guiglo (Ph KOACI)
Dans la nuit du mercredi 27 mars 2024, Guiglo a été le théâtre d'un acte de violence choquant, apprend KOACI de sources sur place.
Cette attaque à main armée a mis en lumière les failles de sécurité qui menacent les opérateurs économiques dans la région du Cavally, juste avant le lancement de la campagne intermédiaire de la filière Café-Cacao, pilier de l'économie ivoirienne.
Des individus non identifiés ont mené une attaque armée dans une station de carburant, dérobant plus de 20 millions de francs CFA à un opérateur économique local. Cette escalade de violence soulève des préoccupations profondes quant à la protection des acteurs économiques dans la région.
Malheureusement, ce n'est pas un incident isolé. Chaque année, à l'approche ou pendant les saisons agricoles, des criminels commettent des actes répréhensibles à l'encontre des acheteurs de produits agricoles, utilisant souvent des motos pour s'échapper rapidement, comme cela s'est produit à Daloa et Duékoué par le passé.
Dans cet incident particulier, les assaillants ont ouvert le feu sur leur victime alors qu'elle sortait d'un établissement financier, semant la panique parmi les témoins. Le parallèle avec le drame survenu précédemment impliquant Sir Kean, un ancien professeur d'anglais, est frappant. Ce dernier avait également été attaqué juste après avoir effectué une transaction financière, mettant en lumière la possibilité d'une collusion interne.
Il est clair que ces incidents ne surgissent pas de nulle part. Les enquêteurs doivent désormais se pencher sur les motifs et les véritables commanditaires de ces attaques. Les écoutes téléphoniques pourraient fournir des indices cruciaux pour résoudre cette affaire et garantir la sécurité des opérateurs économiques dans la région, notamment ceux comme Monsieur N. Yao P., responsable d'une coopérative agricole à Guiglo.
Jean Chresus, Abidjan
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