Le Général de division Richard Addo Gyane (ph)

Le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC) a renforcé les capacités de 92 formateurs dans le domaine de la sécurité sur la prévention de l'extrémisme violent, de la radicalisation et de la prolifération des armes légères au Sahel et dans les pays côtiers voisins d'Afrique de l'Ouest.

A la faveur de ce renforcement des capacités le 14 mars dernier à Accra au Ghana, le Commandant du KAIPTC, le Général de division Richard Addo Gyane, a exhorté les participants à ce programme qui viennent de sept pays de l’Afrique de l'Ouest, dont le Togo, le Ghana et la Côte d'Ivoire, à œuvrer de sorte à conserver les acquis sécuritaires dans la sous-région ouest africaine.

Le Général Gyane a lancé cet appel lors de la deuxième réunion du comité directeur du projet sur « Prévenir l'extrémisme violent, la radicalisation et la prolifération des armes légères au Sahel et dans les pays côtiers adjacents d'Afrique de l'Ouest ».

Il a ajouté que même si le projet n'a peut-être pas mis fin au rythme et à la fréquence des attaques terroristes dans la sous-région, il a contribué à sensibiliser les acteurs à la nécessité de travailler ensemble et à développer des compétences dans les États membres de l'Initiative d'Accra.

Le projet d'un an a été mis en œuvre par le KAIPTC, avec le soutien du gouvernement japonais et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Le projet, qui a débuté entre mars 2023 et mars 2024.

Le projet vise à améliorer le partage de connaissances et d'informations entre le personnel de sécurité et les acteurs de la société civile dans la prévention et la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme violent et la prolifération, le détournement et le trafic d'armes légères dans sept pays d'Afrique de l'Ouest, dont le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d'Ivoire, Niger, Mali et Burkina Faso.

A leur rencontre à Accra, les participants ont passé en revue leurs activités, réfléchi sur les progrès réalisés, les défis rencontrés et les leçons apprises, ainsi que sur la durabilité de ces interventions.

Pour les acquis de ce projet, le Commandant du KAIPTC a souligné que « grâce au développement des capacités, à la formation des formateurs, à la politique régionale et aux séminaires de partage d'expériences, le projet a permis d'autonomiser quelque 93 participants, composés de 22 femmes et 71 hommes originaires de sept pays d'Afrique de l'Ouest ».

L’Officier ghanéen a, pour la circonstance, invité les participants au programme à regarder vers l’avenir, à rester attachés à la cause de la paix et de la sécurité dans la région du Sahel et au-delà. Il a de ce fait ajouté que « Tirons parti des succès de ce projet et continuons à travailler ensemble pour une Afrique de l’Ouest plus sûre et plus prospère ».

De son côté, l'ambassadeur du Japon au Ghana, Mochizuki Nisanobu, a exprimé l'engagement de son pays à assurer la paix et la sécurité dans la région.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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