Liberia : L'unité d'élite de protection autorise Weah à engager des agents privés pour sa sécurité
Des agents rapprochés de sécurité au Liberia (ph)
L'unité d'élite de protection au Liberia, l'Executive Protection Service (EPS), a demandé à l'ancien Président George Weah d’embaucher des agents de sécurité privés s'il ne se sent pas en sécurité et souhaite avoir des gardes du corps supplémentaires.
La directive donnée par l’EPS à Weah survient après que le gouvernement ait récemment révélé que l’ancien Président souhaite avoir 38 gardes de sécurité et qu’un peu plus tôt, il (Weah) a rejeté 8 des 15 agents qui lui ont été affectés sous prétexte qu’il ne les connaît pas.
En réponse à la demande de Weah, la direction de l’EPS a déclaré qu'il n'existe aucune loi exigeant que cette unité de sécurité fournisse des gardes du corps aux anciens Présidents, aux anciens vice-présidents, etc., mais qu'il existe une tradition de longue date pour que le Président sortant ait une protection de sécurité.
De ce fait la direction de communication de l’EPS a mis au point que conformément à cette tradition, la protection de l'ancien Président et de l'ancien vice-président est automatique ; il ne repose pas sur une demande des premiers et l’effectif des gardes du corps à affecter est déterminé par l’EPS.
Sur la base de cette précision et dans le but de situer l’opinion sur cette polémique, l'EPS a, dans un communiqué de presse publié à Monrovia le mercredi 20 mars 2024, que si Weah désire avoir plus de personnel de sécurité, il peut embaucher des agents de sécurité privés, comme l'ont fait l'ancienne Présidente Ellen Johnson Sirleaf, puis le vice-président Joseph Nyuma Boakai au cours des six dernières années.
Il est à souligner que pour la demande formulée par Weah, le secrétaire général par intérim de son parti CDC, Jefferson Koijee, a précisé que l’ancien Président a demandé 25 agents de l'EPS mais au cas où le gouvernement ne peut le lui fournir, les membres du parti pourront assurer la sécurité de leur chef.
Enfin quant à la version selon laquelle des agents de sécurité de l’EPS ont été renvoyés de leur poste, l'autorité a clarifié que le services des concernés a pris fin en raison d'une absence prolongée sans congé et sans aucun justificatif.
Sur ces irrégularités, l'EPS a révélé que pendant que certains agents ne se sont pas présentés au travail depuis le mois de janvier 2024, d'autres ont quitté le pays ou démissionné.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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