Côte d'Ivoire : La route Gagnoa-Sassandra, une odyssée dantesque dans l'enfer des infrastructures abandonnées
Axe Bretihio-Gagnoa (Ph KOACI)
Dans les méandres d'une route nationale oubliée, le périple de la route Gagnoa-Sassandra s'apparente désormais à un voyage au cœur de l'enfer.
Jadis empruntée par le député Félix Houphouet-Boigny lors de ses voyages vers la France dans les années 1945-1950, cette voie historique est aujourd'hui plongée dans un état lamentable, condamnant les courageuses populations de la région à une existence de désespoir.
D'une longueur de 161 km, cette route, autrefois symbole de connexion et de progrès, est à présent devenue le théâtre de crevasses béantes, de ravins profonds, et de pontons dévastés par les caprices des eaux de ruissellement. Les véhicules, s'ils parviennent à s'aventurer sur ce tronçon maudit, doivent naviguer avec précaution entre les planches branlantes remplaçant les ponts défaillants, et les déviations improvisées à travers les champs, témoins muets de l'abandon de cette voie stratégique.
Pourtant, la saison des pluies ajoute une dimension cauchemardesque à cette situation déjà critique. Les intempéries transforment la route en un enfer boueux, rendant tout déplacement impossible et condamnant les habitants de la région à l'isolement et à la misère.
Face à cette réalité insoutenable, l'appel à l'action devient urgent. Le développement véritable ne peut s'installer dans une région dont les routes sont laissées à l'abandon. Le bitumage de la route Gagnoa-Sassandra devient ainsi une priorité absolue, car il est indéniable que le chemin vers le progrès commence par des infrastructures solides et fiables.
Dans un contexte où le gouvernement affiche sa volonté de prioriser les investissements dans les infrastructures routières, il est temps que la voix des habitants de la région soit entendue.
Leur quotidien, rythmé par les dangers et les privations, ne peut plus être ignoré. Il est temps d'agir, avant que cette route, autrefois emblème de connexion et de progrès, ne devienne le symbole de l'abandon et du désespoir.
Jean Chresus, Abidjan
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L'argent de goudron là, ça ne vient pas de la poche de ceux qui veulent rester au pouvoir pour 50 ans. Ce sont les dettes à rembourser par tous les ivoiriens, et la force de travail de nos braves paysans. Nous ne fabriquons pas des ordis, des voitures, des satellites, etc, qui nous rapportent de l'argent. Même poissons et riz que nous mangeons tous les jours là, ...c'est importé en très grande partie. Alors, c'est quoi "bilan inattaquable" ??
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