Armes

Les autorités nigériennes ont annoncé la découverte d'une cache d'armes française à Niamey.

Suite à cette découverte, qui selon la France, est une manœuvre de désinformation qui vise à la décrédibiliser, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), la junte militaire au pouvoir depuis le coup d'État du 26 juillet, a mené une enquête.

La cache d'armes aurait été découverte à deux endroits de la capitale Niamey, occupés par des soldats européens avant leur départ du Niger. 

"L'enquête qui a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Niamey suit son cours", a rapporté, samedi, la télévision publique nigérienne Télé Sahel qui a fait le point de l'enquête ouverte, précisant que les enquêteurs ont déjà abouti à un certain nombre de constats.

Selon la télévision publique nigérienne, au stade actuel de l'enquête, il est apparu que "la liste des armes introduites au Niger par Eucap Sahel, qui ont fait l'objet d'auto-organisation, ne correspondent pas aux armes saisies lors des perquisitions" et que "plusieurs armes n'ont pas été retrouvées".

Ainsi, cinquante-sept (57) armes appartenant aux soldats français et détruites par ces derniers avant leur départ du pays ne figuraient pas sur la liste des armes régulièrement introduites au Niger et leur destruction est considérée par les enquêteurs comme "une dissimulation de malfaisance".

Les enquêteurs ont également signifié que des roquettes antichars et des explosifs retrouvés dans le bâtiment occupé par les mêmes soldats français, ne sont pas autorisés dans le pays vu qu'il n'existe "aucune réglementation".

Depuis le coup d'État mené par les autorités de transition le 26 juillet 2023, la France était accusée de préparer une action militaire clandestine contre le Niger. Afin de réinstaller l'ex-Président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.

Après des mois de bras de fer, la France a été poussée vers la sortie par les autorités militaires du Niger.