Côte d'Ivoire : Une Dame interpellée pour complicité de chantage et menace de diffusion d'images à caractère sexuel sur Internet
La suspecte (DR)
Dame dénommée AKY a été interpellée par les services de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) pour complicité de chantage et menace de diffusion d'images à caractère sexuel sur Internet, a-t-on appris de sources sécuritaires.
Selon les faits rapportés, EM a rencontré NH sur le réseau social Badoo, débutant ainsi une relation amoureuse. Après quelques mois, NH a sollicité financièrement EM, qui a répondu favorablement en lui envoyant 500 000 Francs CFA.
Quelques jours plus tard, NH a demandé une somme plus importante, soit 10 000 000 Francs CFA, ce que EM trouve suspect et ne donne pas suite. Après des moments de silence, EM a fait une nouvelle rencontre, celle de AKY.
Ils décident tous les deux de vivre une relation amoureuse. Tout se passe bien jusqu’à ce que NH réapparaisse. Elle lui envoie des vidéos de sa nudité et exige 10 000 000 Francs CFA pour ne pas les diffuser sur les réseaux sociaux. Face à cette pression, EM s'est rendu à la PLCC pour porter plainte, suspectant AKY d'être impliquée dans ce chantage.
Les investigations menées par la PLCC appuyée par le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) ont conduit à l'arrestation d'AKY.
Au cours de son interrogatoire, elle aurait avoué avoir envoyé les vidéos à NH à la demande de cette dernière, motivée par des problèmes relationnels avec EM et son refus de répondre à ses demandes financières. AKY a donc participé au chantage en obtenant les images et vidéos d'EM pour les transmettre à NH.
Suspectée d’enregistrement illégal de données à caractère personnel et menace de diffusion d'images à caractère sexuel sur Internet. AKY a été déférée au parquet pour répondre de son acte. Les recherches sont en cours pour retrouver la dénommée NH, assure-t-on.
Pour rappel, en vertu de l'article 66 de la loi N° 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité, le coupable risque une peine d'emprisonnement allant de cinq à dix ans et une amende de 5 000 000 à 20 000 000 Francs CFA.
La victime a la possibilité de porter plainte auprès de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) pour obtenir un soutien technique et psychologique.
Donatien Kautcha, Abidjan
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