Côte d'Ivoire : Bouaké, voulant avoir des renseignements, un journaliste « humilié » par des acteurs du système éducatif interpelle Mariatou Koné
La ministre Mariatou Koné au Lycée Djibo à Bouaké en 2023 (ph KOACI)
Une situation bien regrettable s'est déroulée dans la commune de Bouaké. En effet, le système éducatif actuel qui devait favoriser le bien-être des élèves et étudiants, semble être un cauchemar pour ces derniers. Stress et harcèlement font désormais partie de leur quotidien, alors que les éducateurs sensés défendre la cause de ceux-ci, les livrent sans crier gare aux mains des responsables d'établissements.
AM, une jeune élève en classe de terminale D, affectée de l'État, aurait subi une indignation dans son établissement le Collège privé Victor Hugo, situé au quartier Air France 2 à Bouaké. La raison, l'élève affectée devait payer une somme de soixante-dix milles fcfa (70 000f). Malheureusement, cette dernière, faisant face à d'énormes difficultés n'a pas pu honorer le rendez-vous fixé pour tout solder. Seulement, dès les premières heures, elle a avancé une somme de trente milles fcfa (30 000f). Ceci grâce à une personne de bonne volonté.
Étant en classe, l'économe dudit Collège, aurait arraché et confisqué son cartable pour non paiement de sa scolarité.
Informé par cette dernière, Edgard Assemien, son tuteur, par ailleurs journaliste, s'est rendu sur les lieux pour en savoir davantage. Selon le confrère, l'économe et le directeur du Collège sont restés sur leur décision. Ce dernier décide de se rendre à la DRENA 1 pour comprendre si les textes du ministère de l'éducation nationale font état d'une telle punition en cas de non respect de la date d'échéance de paiement de la scolarité d'un affecté de l'État.
Sur les lieux, Edgar Assemien explique que tout le personnel à l'insu du Directeur régional, l'ont qualifié de parent irresponsable car, n'ayant pas respecté son engagement. Indigné et se disant humilié, le jeune journaliste n'avait d'autre choix que de rejoindre son domicile.
« L'éducation nationale a-t-elle élaboré une loi qui en son sein, mentionne la confiscation de cartable en cas de non paiement de la scolarité d'un élève affecté par l'État ? La DRENA doit-elle encourager cette attitude étrange des chefs d'établissements qui reçoivent des affectés de l'État ?...» s'interroge-t-il tout en souhaitant une réaction de la ministre Mariatou Koné sur cette situation.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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