Sénégal : Macky Sall reçoit les conclusions du rapport du dialogue national, colère de l'opposition
Le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall a reçu les conclusions du dialogue national préconisant la date du 02 Juin pour la tenue de la présidentielle mais l'opposition réclame un scrutin accéléré.
Selon la présidence sénégalaise, les conclusions d'un dialogue national tenu les 26 et 27 février à Diamniadio, près de Dakar ont officiellement été remises au chef de l'État lundi, provoquant la colère de l'opposition.
« A l’issue des discussions accès sur la date de l’élection suivie des modalités de participation et la situation juridique après le 02 avril 2024, fin du mandat du Président de la République en exercice, les plénières des deux commissions qui sont les organes souverains, regroupant l’ensemble des parties prenantes du Dialogue national ont consensuellement acté les points suivant " indique-t-il.
Le rapport final préconise la tenue d'une élection le 2 juin tandis que le chef de l'Etat Macky Sall resterait en fonction jusqu'à l'investiture du cinquième président du Sénégal, selon l’application de l’alinéa 2 de l’article 36 de la Constitution.
Entre autres points, le maintien des 19 candidats validés par le Conseil constitutionnel avec la réserve d’un nouvel examen des candidatures pour régler la question des éventuels cas de double nationalité et les corrections nécessaires pour les parrainages des candidats qui se considèrent lésés par le système et qui se font appelés « spoliés » ou « recalés ».
Le chef de l'État compte saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les questions de la date de l'élection et de l'après 2 avril, précise la présidence. Car le chef de l'État a affirmé à plusieurs reprises qu'il partirait le 2 avril.
L'opposition, elle, rejette depuis le début le dialogue national initié par le Président après le report de la présidentielle initialement prévu le 25 février et réclame l'organisation du scrutin avant le 2 avril, date de l'expiration du mandat présidentiel.
Le "Front de la résistance", alliance de l'opposition politique et d'organisations de la société civile scellée jeudi, a mobilisé quelques centaines de sympathisants samedi à Dakar et entend maintenir la pression avec des rassemblements annoncés mercredi et samedi.
Elu en 2012 et réélu en 2019, Macky Sall a plongé le pays dans l'incertitude en reportant la date de la présidentielle, invoquant le risque de nouvelles violences après celles, meurtrières, de 2021 et 2023.
Infos à la une
-Si les sénégalais ne prennent garde, Sall Macky est en train d'ouvrir la boîte de pandore pour les futurs présidents du pays et cela risque de faire jurisprudence. -Le prochain président du Sénégal, qui n'a pas envie de l'alternance et de quitter le pouvoir, ... peut inventer un MONOLOGUE et créer artificiellement des blocages selon ses humeurs...Attention ! Attention ! La constitution sénégalaise va être fragilisée si Macky gagne le bras de fer.
-Mr Sall qui est censé être le GARANT des institutions de son pays, est en train de le conduire, avec la plus grande mauvaise foi qui puisse exister, dans un VIDE JURIDIQUE crisogène. -Il faudra engager sa RESPONSABILITÉ sur tous les plans, en cas de conséquences fâcheuses dramatiques pour le pays. Personne n'est au-dessus des lois.
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