le jeune Charles Bah brûlé au second degré (Ph KOACI)

Un autre élan de cruauté sans précédent, un autre drame qui a secoué le village de Kouissra, dans le département de Bangolo après celui de l'instituteur bénévole Luc Bomahe Gaël, ligoté à mort à Zéo.

Le calvaire infligé à un jeune homme, Charles Bah, accusé de vol de poulet, soulève une indignation profonde et une colère justifiée.

L'histoire commence dans l'obscurité de la nuit, lorsque Charles Bah a été surpris en train de dérober des volailles dans une ferme avoisinante. Pris en flagrant délit, au lieu d'être remis entre les mains de la justice, il est soumis à un traitement impitoyable par les propriétaires de la ferme. Au lieu de chercher des solutions pacifiques, ils choisissent la barbarie.

Le jeune homme a été traîné dans un acte d'une violence inouïe. Il fut contraint de s'asseoir sur des braises ardentes, brûlant ainsi ses fesses et ses parties intimes au deuxième degré. Conduit à Man par ses parents dans un état critique, Charles Bah lutte contre la mort. Tout cela pour un vol de poulet.

Cet acte abominable soulève des questions sur la moralité et la justice au sein de notre société. Au lieu de chercher des solutions pacifiques, les agresseurs ont choisi de se livrer à une violence brutale, infligeant des souffrances indicibles à un jeune homme qui ne méritait qu'une réponse équitable devant la loi. Ce triste événement devrait servir de rappel brutal de la nécessité d'agir avec compassion et humanité, même face à des actes répréhensibles.

Jean Chresus, Abidjan