Côte d'Ivoire : En visite à Abidjan, Bockel le chargé d'Afrique de Macron annonce: " la France entend remodeler sa présence militaire en Côte d'Ivoire"
Ouattara et Bockel ce mercredi à Abidjan
Nommé le 6 février 2024 par l'Élysée comme « envoyé personnel » du Président Emmanuel Macron pour l'Afrique, Jean-Marie Bockel est en visite sur le continent, précisément en Côte d'Ivoire depuis le 19 février 2024.
Accompagné d'une délégation avec en son sein, l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, l'Envoyé du Président français a été reçu en audience en fin de matinée par le chef de l'Etat ivoirien qui avait à ses côtés le ministre d'Etat, ministre de la Défense.
Au terme de cette rencontre qui a duré environ une heure, Jean-Marie Bockel, s'exprimant devant la presse, a annoncé que la France entend remodeler sa présence militaire en Côte d'Ivoire. Il a précisé que lors des échanges avec Alassane Ouattara, la France et la Côte d'Ivoire ont convenu d'engager un travail qui devra aboutir à un accord de sécurité.
L'envoyé personnel de Macron pour l'Afrique a rappelé que d'autres aspects existent déjà en matière d’amélioration du soutien de la présence militaire ivoirienne dans la zone nord, en référence aux questions de renseignements, de développement sans toutefois entrer dans les détails.
« Nous avons eu avec le Président de la République un échange à la fois pour nous très marquant. Le Président a pris le temps de nous écouter, mais aussi de nous donner sa vision sur ce pays et l'environnement régional, à la fois les perspectives et les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Nous avons de cet esprit et dans cet échange riche, l'occasion de saluer la qualité de la relation entre la France aussi comme partenaire Européen avec les autres pays européens ici présents.
C'est d'abord cette vision sur la relation dans son ensemble dans sa dimension à la fois francophone, et culturelle et dans tous les domaines de l'économie de la relation entre les personnes, au niveau universitaire, la réalisation de projets.
Le partenariat militaire et sécuritaire se situent dans ce contexte. Nous avons évoqué, le travail qui a été fait au niveau des chefs d'Etat, mais également sur l’évolution du dispositif et les nouveaux besoins.
Nous avons évoqué les perspectives de ce partenariat en matière de sécurité qui sont dans l'esprit les plus importants. Le renforcement de la force militaire souveraine de la Côte d'Ivoire, la montée en puissance à la fois quantitative et qualitative. Et la relation sur cette question n'est pas une page blanche. Il y a du travail qui a été fait, des conventions qui ont été passées. On se situe dans cette dynamique et dans cette continuité, mais nous avons évoqué de nouvelles perspectives sur différents partenariats sur lesquels on a des choses à faire.
Nous sommes convenus d'engager un travail qui devra aboutir à un accord de sécurité. C'est le premier pays dans lequel je me déplace dans le cadre d’envoyé du Président Macron depuis deux semaines.
Je viens en Côte d'Ivoire et ce n'est pas par hasard. Nous allons poursuivre cette mission. L'esprit, c'est de venir avec des propositions, une écoute sur des enjeux militaires vus dans ce prisme-là, ensuite un dialogue. Un accord qui nous satisfasse. On emploie souvent le terme de co-construction. J'ai plutôt l'envie de dire, c'est l'idée d'arriver à un accord satisfaisant gagnant pour nos deux parties, c'est ça notre état d'esprit. C'est ce processus qui a déjà commencé et qui va se poursuivre en quelque sorte.
À la question des journalistes de savoir si la possibilité d'une réduction de la présence française en Côte d'Ivoire a été évoquée au cours de l'audience, puisque, l'une des missions qui lui a été confiée est de remodeler la présence militaires françaises en Afrique, l'émissaire d'Emmanuel Macron a répondu : " le terme remodelé que vous venez d'employer nous paraît le plus clair. Parce que c'est une rencontre globale, il y a la dimension présence à travers le 43ᵉ Bima, il y a des dispositifs qui existent face à ces types de situations. Il y a également d’autres aspects qui existent déjà en matière d’amélioration du soutien à la présence militaire ivoirienne dans la zone nord, les questions de renseignements, les questions de développement de tel ou tel élément de l'armée que je ne peux évoquer pour le moment, auxquels nos amis ivoiriens sont attachés sur lesquels nous avons un certain partenariat, une expertise engagée. Ce qui fait qu'au total, en termes d’efforts de moyens, à la fois françaises en lien avec nos partenaires européens, on aimerait réduire ces efforts, mais c'est une globalité. Sur certains aspects, il y aura des évolutions. Ici les choses peuvent sur certains aspects être moindre et plus fortes sur d'autres aspects. C'est ce qui va faire l'objet d'un partenariat. Le remodelage me paraît le bon état d'esprit. C'est la raison pour laquelle nous avons été dans une évolution extrêmement positive.
Wassimagnon
Infos à la une
On doit beaucoup à la France, notre pays frère. La grande majorité des Ivoiriens sont rassurés de savoir qu'un pays frère nous aide pour la sécurité et la monnaie, car tout ça, ça leur coute cher aussi.
Tes idées sont aussi brèves que ton pseudo ?? Hier, ils étaient "frères" avec les maliens, les burkinabés et les nigériens. De 2002 à 2011, ils n'étaient plus "frères" avec les ivoiriens. Ils sont redevenus "frères" des ivoiriens depuis le 11 avril 2011...tu vois que tout dépend de ...
"frère nous aide pour la sécurité et la monnaie" -Donc à la fin du mois, tu donnes la "moitié" de tes revenus (salaire par exemple) à ton "frère" pour garder ?? -Bravoo !! @k, tu as de drôles de relations avec ton "frère". Et lui, te donne-t-il de temps en temps ses revenus pour garder ?? Ou bien c'est du "frérisme" à SENS UNIQUE ??
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire