Arsène Wenger et Idriss Diallo (Ph) 

La 34è édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 a pris fin dimanche dernier avec le sacre de la Côte d’Ivoire par ailleurs le pays organisateur.

Après la fin de la compétition, les observateurs avertis du football ne manquent aucune occasion pour souligner la bonne organisation de la compétition et son niveau technique.

C’est le cas du Français Arsène Wenger actuel, Directeur du Développement du football mondial de la FIFA.

Pour le mythique entraîneur d’Arsenal, la CAN 2023 a été de très grande qualité n’en déplaise à ceux qui disent le contraire.

 « Je pense que s’était une compétition de Grande qualité. Pour moi ça reste une compétition de petites différences entre les équipes et une compétition de grande organisation des équipes qui ont vraiment donné très peu d’espaces de jeu à leurs adversaires. Tout le monde a été extrêmement engagé dans la compétition. C’est une compétition où il y a eu beaucoup de complicités entre les joueurs qui jouaient à l’extérieur en Europe et locaux. Ça été un mariage extrêmement réussi. C’était vraiment impossible à prévoir qui va gagner. Je pense que si on refaisait la compétition, je ne suis pas sûr qu’on aurait les deux mêmes équipes en finale tellement il y a avait peu de différences entre les équipes et tellement la qualité est montée depuis la dernière compétition jusqu’à aujourd’hui », a-t-il indiqué via les réseaux sociaux.

Pour le technicien Français, l’Afrique a un potentiel tellement énorme qu’il faut vraiment profiter pour développer l’éducation des enfants et développer les compétitions chez les jeunes.

« (...) Il faut à tout prix insister là-dessus, l’Afrique a un potentiel tellement énorme qu’il faut vraiment profiter pour développer l’éducation des enfants et développer les compétitions chez les jeunes, c’est extrêmement important », martèle Arsène Wenger, avant de lever un coin de voile sur sa mission à la FIFA. 

« Nous développons des académies dont la première caractéristique qu’elles ne sont totalement libres. Il n’y pas besoin de payer quoi que ce soit. Nous accueillons les meilleurs talents. Notre idée de base, c’est d’identifier le talent et mettre les meilleurs avec les meilleurs et de les éduquer, de les entraîner et de les faire jouer. Nous avons ouvert 25 académies, en 2026 nous serons à 75, donc la FIFA est rentrée dans une mission éducative, de développement des talents et l’Afrique fait partie de cette mission. »

Donatien Kautcha, Abidjan