Sénégal : La Cour constitutionnelle casse la décision du report de la présidentielle 2024, vers une nouvelle date ?
Le conseil constitutionnel a cassé la décision du report de la présidentielle voulue par le chef de l' Etat sénégalais Macky Sall, a-t-on appris.
Jeudi, les sages ont tranché après leur réunion. Le Conseil constitutionnel du Sénégal a invalidé le décret reportant l'élection présidentielle, décidé le 3 février dernier par le président Macky Sall.
La décision est tombée dans la soirée. Le Conseil constitutionnel juge contraire à la Constitution, la loi portant dérogation aux dispositions de l'article 31 de la Constitution'' sur laquelle s'est fondée l'Assemblée nationale pour reporter du 25 février au 15 décembre l'élection présidentielle.
En prenant cette mesure, M. Sall avait invoqué un différend entre l'Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel dont deux de ses membres ont été accusés de corruption et de conflits d'intérêt par un candidat recalé à la présidentielle pour binationalité.
"Comme il y a eu des différends entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, le président de la République a adopté une position de sagesse en abrogeant le décret portant convocation du corps électoral (le 25 février) et en laissant à l’Assemblée nationale toute sa responsabilité. Cette loi, on l’a voté pour le bien du Sénégal », avait soutenu Moussa Diakhaté, président de la commission des lois à l’hémicycle.
Cette décision de report du Président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012 et qui a renoncé à se représenter, est perçue par l'opposition comme un prétexte pour prolonger son mandat qui devait expirer officiellement le 02 avril.
Enfin, si elle a cassé la décision, aucune nouvelle date n'a été annoncée et rien n'indique que la présidentielle se tiendra dans un autre délai que celui du report.
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"...rien n'indique que la présidentielle se tiendra dans un autre délai que celui du report" @koaci, on peut fixer une nouvelle date en tenant compte du temps perdu par Sall Macky. Il n'y a que les faiseurs de coups d'état constitutionnels qui refusent de respecter les décisions du conseil constitutionnel de leur pays, comme en côte d'Ivoire en 2010. On peut déplacer la date de 2 ou 3 semaines maxi. Voilà des donneurs de leçons aux "juntes militaires", qui sont incapables de respecter leurs propres institutions. Rappelons que les coups d'état des "juntes militaires" n'ont pas faits de MORTS. Ce qui n'est pas le cas des coups d'état constitutionnels...
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