Mali : Pour Bamako, sa sortie de la CEDEAO est immédiate et «sans délai»
Les Présidents du Mali, Niger et du Burkina Faso
Le Mali a rejeté mercredi le délai de préavis de sortie d'un an proposé par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Après avoir annoncé sa sortie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Mali a annoncé sa décision de partir maintenant et pas d'ici un an , comme stipulent des textes de l'organisation ouest africaine.
Même son de cloche pour ses voisins Burkinabé et nigérien.
"Le gouvernement de la République du Mali n'est plus lié par les contraintes de temps mentionnées à l'article 91 du traité", a déclaré le ministère des affaires étrangères de Bamako dans une lettre adressée à la CEDEAO mercredi.
La lettre indique que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, créée en 1975, a rendu le traité "inopérant" lorsqu'elle n'a pas respecté ses obligations en fermant les frontières des États membres avec le Mali en 2022, lui refusant ainsi l'accès à la mer.
Réagissant aux sanctions de la CEDEAO qui perdurent depuis le putsch , le ministère malien des Affaires étrangères a réitéré le caractère irréversible de la décision du gouvernement de se retirer "sans délai de l'organisation.
Fin Janvier, le Niger , le Mali , le Burkina Faso tous gouvernés par des militaires arrivés au pouvoir par des coups d'État, ont annoncé leur retrait de la CEDEAO et affirment qu'ils n'ont pas l'intention d'attendre un an pour appliquer leur décision.
Ce retrait porte un coup dur à la CEDEAO, qui compte se réunir ce jeudi pour discuter de la situation politique et sécuritaire dans la région.
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