Malema

Le leader populiste du parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) est interdit d'assister au discours du Président sud africain Cyril Ramaphosa.

Mardi, un tribunal sud-africain a confirmé l'interdiction aux dirigeants du parti d'opposition bruyant d'assister cette semaine au discours du président Cyril Ramaphosa ouvrant la nouvelle session parlementaire après avoir été sanctionnés pour avoir perturbé l'événement il y a un an.

Le chef du parti Julius Malema , son adjoint et quatre autres responsables des Combattants de la liberté économique – le troisième plus grand parti au Parlement – ​​ne seront pas autorisés à assister au discours sur l'état de la nation de jeudi.

Selon les médias , les six députés EFF ont été suspendus du Parlement du 1ᵉʳ au 29 février.

 En effet, Ils faisaient partie d'un groupe de membres de l'EFF expulsés du parlement l'année dernier pour avoir interrompu le discours de Cyril Ramaphosa. 

Mais au lieu de partir, le groupe, dirigé par le président de l'EFF, Julius Malema, est monté sur scène et a brandi des pancartes appelant à la démission du président avant que la sécurité ne les force à sortir.

Malema, le vice-président de l'EFF Floyd Shivambu et les autres ont saisi le tribunal pour faire appel de leurs suspensions, mais la décision a été rejetée. Saisie, la Haute Cour du Cap-Occidental a également rejeté ce mardi leur requête.

Expulsé du parti au pouvoir en 2012, Julius Malema est réputé pour sa politique controversée et a déjà été accusé par le milliardaire sud-africain Elon Musk d'être anti-blanc et d'attiser les tensions raciales.

Il a réussi en 2018 à faire voter une motion au Parlement pour autoriser l’expropriation sans compensation des terres agricoles au profit des Noirs.