Côte d'Ivoire : L'énigme du puits mortel, le corps sans vie d'un directeur d'école repêché, une affaire de mystère et de suspicion
La macabre découverte du corps sans vie du directeur à Zébizékou (Ph KOACI)
Le village de Zébizékou situé dans la sous-préfecture de Ouragahio a été le théâtre d'une découverte macabre.
Dans l'atmosphère paisible de Zébizékou, une tragédie inattendue a secoué les populations : la mort mystérieuse de David Dago Lauhoré, un homme respecté et directeur dévoué de l'école primaire publique. Ce qui aurait dû être une simple journée de repos s'est transformé en un cauchemar sans fin pour les habitants de ce petit village de la sous-préfecture de Ouragahio, dans le centre-ouest de la Côte d'Ivoire.
Comme rapporté à KOACI par des sources sur place, tout a commencé par le retour de David Dago de la capitale économique, Abidjan, le samedi 3 février 2024. Rentrant chez lui après un voyage fatigant, il avait certainement espéré profiter d'un repos bien mérité. Cependant, le destin en avait décidé autrement. Le dimanche matin, alors que le village était baigné dans la douce lumière du soleil levant, David Dago se leva avec une intention énigmatique. Il informa brièvement ses proches qu'il avait besoin de s'éloigner un moment, prétendument pour une urgence dans les environs boisés du village. Mais ce serait la dernière fois qu'ils le verraient vivant.
Lorsque les heures se sont écoulées sans aucun signe de retour de leur directeur bien-aimé, l'inquiétude a commencé à s'installer parmi les habitants de Zébizékou. Des recherches frénétiques furent lancées, chaque minute semblant être une éternité dans l'attente de nouvelles. Malgré les efforts désespérés, la journée passa sans aucun signe de David Dago.
L'angoisse se transforma en horreur lorsque, le lundi 5 février 2024, des ouvriers sur un chantier voisin firent une découverte macabre : le corps sans vie de David Dago reposait au fond d'un puits, sa silhouette pâle contrastant avec l'obscurité de l'abîme. Les effets personnels du directeur étaient éparpillés près du puits, ajoutant une dimension sinistre à la scène déjà troublante.
La nouvelle de la découverte se répandit comme une traînée de poudre dans le village, provoquant une onde de choc parmi les habitants. Les autorités locales, conscientes de la gravité de la situation, furent rapidement alertées. Le chef du village, le sous-préfet, le commandant de brigade et le commissaire de police convergèrent vers le lieu de l'incident, leurs esprits remplis de questions sans réponse.
Les pompiers furent dépêchés sur les lieux pour récupérer le corps de David Dago, une tâche qui s'avéra être un défi logistique et émotionnel. Une fois le corps récupéré, les autorités procédèrent aux examens médico-légaux nécessaires avant de transférer la dépouille à la morgue locale pour une conservation ultérieure.
Pendant ce temps, dans les rues tranquilles de Zébizékou, les rumeurs et les spéculations allaient bon train. Certains murmuraient que David Dago avait été victime d'un crime odieux, assassiné avant d'être jeté dans le puits pour effacer toute trace de son existence. D'autres avançaient l'hypothèse sombre selon laquelle le directeur aurait peut-être choisi de mettre fin à ses jours, emportant avec lui les secrets de son propre tourment.
Dans l'attente des résultats de l'enquête officielle menée par la police, la petite habitante de Zébizékou était plongée dans un état de choc et de confusion. Les regards étaient scrutateurs, les murmures incessants, chaque habitant cherchant désespérément à percer le voile de mystère qui enveloppait la mort de leur cher directeur.
Ainsi, tandis que le soleil se couchait sur les collines verdoyantes de Zébizékou, une seule question persistait dans l'esprit de chacun : que s'était-il réellement passé dans les heures sombres de ce jour fatidique ?
Seul le temps et la vérité pourraient apporter la clarté tant attendue à cette énigme déchirante.
Jean Chresus, Abidjan
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire