Afrique : Le Mali, le Niger et le Burkina Faso quittent la Cédéao avec effet immédiat
Le 10 décembre 2023, à Abuja, au 64ᵉ Sommet ordinaire des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Cédéao
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont, ce jour, décidé de quitter la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et ce, avec effet immédiat, apprend KOACI d'un communiqué conjoint transmis.
Le communiqué conjoint
Sous influence russe, "déçus" de la Cédéao, ces trois états expliquent être "Désireux de réaliser l'intégration entre les Etats de la sous-région et mus pantes idéaux de fraternité, de solidarité, d'entraide, de paix et de développement".
"Après 49 ans d'existence, les vaillants peuples du Burkina, du Mali et du Niger, constatent avec beaucoup de regrets, d'amertume et une grande déception que leur Organisation s'est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme.", relève-t-on.
Pour ces trois pays, "l'organisation (la Cédéao, ndlr) n'a pas porté assistance à nos Etats dans le cadre de notre lutte existentielle contre le terrorisme et l'insécurité; pire, lorsque ces Etats ont décidé de prendre leur destin en mains".
Pour eux, la Cédéao est "sous l'influence de puissances étrangères, trahissant ses principes fondateurs, est devenue une menace pour ses Etats membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur.".
Malgré le fait que des centaines de milliers de Burkinabés, Maliens ou Nigériens fuient pour s'installer en Côte d'Ivoire principalement ou dans d'autres pays de la sous-région, ils s'expliquent : " l'organisation n'a pas porté assistance à nos Etats dans le cadre de notre lutte existentielle contre le terrorisme et l'insécurité ; pire, lorsque ces Etats ont décidé de prendre leur destin en mains, elle a adopté une posture irrationnelle et inacceptable en imposant des sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes, toutes choses qui ont davantage fragilisé les populations déjà meurtries par des années de violence imposée par des hordes terroristes instrumentalisées et téléguidées.".
"Face à cette situation qui perdure, Leurs Excellences, Le Capitaine Ibrahim Traoré, Le Colonel Assimi Goïta et Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, respectivement Chefs d'Etat du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger, prenant toutes leurs responsabilités devant l'histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest."
Alors qu'elle en comptait douze, avec ce retrait, la Cédéao compte désormais neuf États membres. Reste à savoir si ces trois états décideront de quitter l'espace Uemoa et son Franc Cfa à la parité fixe avec l'Euro, que nombre de pays de la zone envient ou rêvent d'intégrer.
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J'aime beaucoup les proverbes en Afrique : " Quand tu t'assoies, tu peux te lever" ??✋?.
Une Organisation qui ne respecte pas ses Textes, un empereur architecte de la division, voisins qui ne se soutiennent point, parfois meme se detestent ou se meprisent, en servant de base arriere pour la destabilisation de l autre, Des soutiens anterieur, allies contre une cause of the Hier devenus aujourd hui des antagonistes.... La liste est tellement longue, la fragmentation profonde et vraiment dommage pour notre pays. Cedeao et Uemoa vont de paire, lorsque tes princioaux partenaires commerciaux tombent dans des difficultes les repercussions tu les ressents forcement. Quel type d economie a t on appris a l empereur? Et dire que certains de nos voisins a qui nous avons aussi ouvert portes et bras trouvent la ici l opportunite parfaite pour ressortir une certaine haine pfffff dommage pour tois
Certains pensent que l'économie, c'est parler de milliards, en utilisant un jargon technique hermétique...
-Les transitions militaires que certains appellent abusivement "juntes", ... sont en train de donner des leçons en terme d'initiatives et de courage. Ce ne sont pas des DIRIGEANTS eux-mêmes DIRIGÉS de l'extérieur. -Les populations subsahariennes doivent éviter de donner le pouvoir à des dirigeants/dirigés, manipulables, en se fiant à leurs diplômes ou expériences professionnelles. Diriger c'est prendre des risques, faire face à des danger, etc. Les poules mouillées, des "grimpeurs d'échelle", des poltrons n'ont rien à faire à la tête des états CIBLES comme les nôtres.
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