RDC : L'armée accuse le M23 d'avoir largué des bombes et tué 19 civils à Mweso
Le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko
Les forces congolaises ont condamné une attaque perpétrée par la rébellion du M23 à Mweso qui a occasionné la mort d'au moins 19 civils .
Dans un communiqué publié jeudi 25 Janvier , le porte-parole de l’armée congolaise dans la province du Nord-Kivu a déclaré que les terroristes du M23 appuyés de l'armée rwandaise ont largué des bombes sur la cité de Mweso, territoire de Masisi (Nord-Kivu)
Le bilan humain est de 19 morts et 27 blessés.
Selon le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko, les rebelles ont posé cet acte "terroriste" après avoir été délogés de la cité de Mweso en "évoquant des attaques enregistrées jeudi 24 janvier courant, sur leurs positions dans le Masisi.
L'officier supérieur a toutefois rassuré dans sa communication que les vaillants FARDC ont contenu la barbarie de l’ennemie jusqu’à le repousser en profondeur au-delà de la cite peuplée de Mweso afin d’éviter les dégâts collatéraux du côté de la population civile.
Depuis plusieurs jours, de violents combats opposent l'armée congolaise et les rebelles du M23 dans différents villages et cités dans les territoires de Masisi et Rutshuru de la province du Nord-Kivu.
Le M23 ("Mouvement du 23 mars") est une rébellion majoritairement tutsi qui a repris les armes fin 2021 après plusieurs années de sommeil et s'est emparée de vastes pans de territoire dans la province du Nord-Kivu.
Depuis sa résurgence, la RDC ne cesse d'accuser son voisin rwandais de soutenir la rébellion, ce que Kigali nie.
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