Gabon-France : « Biens mal acquis », mise en examen confirmée pour Pascaline Bongo
Pascaline Bongo, ex-directrice de cabinet de son père, a vu sa mise en examen confirmée dans l’information judiciaire sur le volet gabonais des « biens mal acquis » en France.
La Cour d'appel de Paris a confirmé mercredi 17 janvier la mise en examen de Pascaline Bongo, l'aînée des enfants de l'ancien président gabonais Omar Bongo, dans le grand dossier des « biens mal acquis.
La justice française la soupçonne d’avoir « sciemment » bénéficié d’un important patrimoine immobilier « frauduleusement » assemblé en France par le patriarche, président du Gabon de 1967 jusqu’à sa mort en 2009.
La valeur de ces biens a récemment été évaluée par la justice « à au moins 85 millions d’euros ».
Selon une source judiciaire, la défense de Pascaline Bongo a juste obtenu de la chambre de l'instruction l'annulation des précédentes auditions pendant lesquelles elle avait été entendue.
Son avocate Me Corinne Dreyfus a dénoncé un acharnement dans le maintien de cette mise en examen, comme si on voulait lui faire payer les agissements qu’aurait commis son père. »
Notons que les magistrats ont rejeté également les requêtes en nullité de Jeff Bongo Ondimba, fils d'Omar Bongo, et de Philomène Kouna, sa fille adoptive.
Dans cette affaire, dix descendants du richissime patriarche, président du Gabon de 1967 jusqu'à sa mort en 2009, ont été mis en examen depuis mars 2022. L'ex-miss France Sonia Rolland et la BNP sont également mis en cause.
Pascaline Bongo, qui a été directrice de cabinet de son père jusqu’à sa mort en 2009, puis a travaillé auprès de son frère Ali Bongo devenu chef d’État du Gabon et récemment chassé du pouvoir par sa garde républicaine.
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