Côte d'Ivoire : Opacité financière, les grands partis politiques ivoiriens financés par l'argent public, sous le feu des critiques
Gbagbo et Ouattara au palais présidentiel
Depuis l'instauration du financement public des partis politiques en Côte d'Ivoire en 2003, un montant annuel substantiel, oscillant entre deux et trois milliards, est attribué aux formations politiques détenant des élus au parlement ou dans les collectivités. Principalement, le PPA-CI (sorti du FPI), le RHDP (anciennement RDR) et le PDCI se partagent près de 90% de cette manne financière depuis près de deux décennies.
Cependant, malgré l'obligation légale de rendre des comptes sur l'utilisation de ces fonds, aucun de ces partis politiques n'a déposé les justificatifs requis auprès de la haute autorité de la bonne gouvernance ou de toute autre instance de contrôle des ressources publiques au cours de ces vingt dernières années.
Ces grands partis politiques ivoiriens ont été épinglés dans le dernier rapport de la cour des comptes de Côte d'Ivoire.
Lors d'une récente émission télévisée, Dr Christophe Kouamé de « CIVIS » a soulevé le voile sur le refus de transparence manifesté par ces grands partis politiques. En dépit de leurs discours promettant transparence et bonne gouvernance une fois au pouvoir, ils maintiennent un silence assourdissant sur l'utilisation précise de ces fonds publics.
Le rapport de la cour des comptes explore en détail cette opacité financière persistante, mettant en lumière les mécanismes de financement, les obligations légales négligées, et les conséquences de ce manque de transparence sur la démocratie ivoirienne. Il examine également les réactions de la société civile, des experts en gouvernance, et donne la parole aux citoyens qui réclament un changement radical dans la gestion des ressources publiques allouées aux partis politiques.
En analysant les répercussions potentielles sur la crédibilité des partis politiques et sur la confiance des citoyens envers le système politique, il faut préciser que pour recevoir cet argent d’une année à une autre, la loi sur le financement public des partis politiques dispose qu’ils doivent déposer dans la période du premier trimestre de l’année en cours, les justificatifs de l’utilisation de cet argent.
Sur cet aspect, le moins qu'on puisse dire, c'est que les grands partis ivoiriens s'entendent au moins sur ça.
Jean Chresus, Abidjan
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-Mr Kautcha, ta préoccupation est vraiment très secondaire. Les 2 ou 3 milliards attribués à tout un parti politique, ... ne sont q' une goutte d'eau à côte de ce qu'empoche individuellement et illicitement chaque membre du pouvoir. Je ne soutiens pas non plus cet état de faits. Il faut savoir hiérarchiser les choses car le PPA-CI n'a que quelques années d'existence. -Choisir la photo du Woody en compagnie de Dramane le BUDGÉTIVORE et DILAPIDEUR incontrôlable des richesses de la Côte d'Ivoire, me paraît inapproprié. -S'il y a eu un seul et UNIQUE président IVOIRIEN qui n'a pas de comptes et de biens immobiliers dans les pays riches, c'est bien le digne africain Gbagbo. Ces biens et comptes qui disparaissent souvent comme "neige au soleil" en cas de problème, ... et qui coûtent la peau des fesses en IMPÔTS fonciers et autres à ces présidents. -C'est ça la vérité !!
Pardon, j'ai confondu Mr Kautcha et son compère J. Chrésus...Mdrrr !!
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