Côte d'Ivoire : Crise au sein de l'UNA-FESCI, appel à la convocation d'une convention pour le renouvellement des Instances dirigeantes et retour aux fondamentaux
Dans les méandres de l'union des anciens de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (UNA-FESCI), une organisation jadis unie par le Préambule brillant de sa création, une onde de préoccupation s'installe. Les fondements, énoncés à l'article 6 de ses Statuts, visent à créer un espace de retrouvailles, de solidarité, et à promouvoir la paix, la démocratie, et les droits humains.
Cependant, une dissonance se fait sentir. Les élections présidentielles de 2020 ont mis en lumière des prises de position politiques en contradiction avec l'apolitisme proclamé par l'UNA-FESCI. Martial Ahipeaud, élu en 2018, a clairement pris des positions sans consulter préalablement les membres.
En outre, les statuts soulignent la nécessité de convoquer la Convention, l'instance suprême de l'UNA-FESCI. Or, le mandat du président Martial Ahipeaud, selon l'article 42 du Règlement Intérieur, a expiré en novembre 2021, sans qu'aucune Convention ne soit convoquée pour le renouvellement des instances dirigeantes.
La crise s'accentue avec l'éviction unilatérale des membres réclamant la tenue d'une Convention, instaurant ainsi un climat de restriction de la liberté d'expression au sein de l'association.
En réponse à cette situation, des anciens coordinateurs, anciens secrétaires généraux, et responsables de la FESCI appellent de manière urgente Martial Ahipeaud à convoquer une Convention. Cette démarche vise non seulement le renouvellement des instances dirigeantes mais également un retour aux principes fondateurs de l'UNA-FESCI.
Ce groupe d'anciens suggère que la Convention se tienne après la Coupe d'Afrique des Nations, un moment propice pour rallier tous les Unafescistes autour de l'équipe nationale, tout en servant de tribune pour discuter de l'avenir de l'organisation.
L'UNA-FESCI, autrefois unie dans sa diversité, se retrouve aujourd'hui à la croisée des chemins, devant choisir entre le respect des principes qui l'ont créée et la nécessité de renouvellement pour un avenir plus fort et unifié.
Jean Chresus, Abidjan
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