Au quartier Dioulakro à Dimbokro (ph KOACI) 

La ville de Dimbokro, capitale de la région du N'zi, est secouée depuis peu par une histoire de viol perpétré sur une adolescente. Une affaire familiale dans laquelle le chef de famille, un octogénaire, marié à quatre femmes, jette son envie sexuelle sur une gamine, parente de sa quatrième épouse.

Selon les informations reçues, l'acte a été commis au quartier Dioulakro en prélude aux congés de fin d'année 2023. Profitant de l'absence de sa quatrième femme pour des soins, le vieux qui a les initiales de O.K, âgé de 81 ans, aurait abusé sexuellement de la protégée de sa dernière femme qui dormait dans le salon de cette dernière.

En classe de 4e au Collège la Nouvelle Alliance de Dimbokro, la jeune T.A, une brillante élève âgée de 14 ans, attire l'attention d'un de ses professeurs qui constate que son élève a des difficultés à s'asseoir sur le table-banc. Ce dernier, décide de la conduire à l'hôpital où après des examens, les résultats révèlent que la petite T.A a été victime d'une pénétration vaginale forcée, provocant des lésions très graves.

Questionnée, l'élève porte le doigt accusateur sur le vieux O.K. Elle fait savoir que c'est « Ba » (le vieux en Bambara), qui lui a infligé cela dans la maison de sa tante, la quatrième femme de O.K. Ajoutant qu'elle était constamment violée et quelques fois, sous la menace de couteau et d'autres objets. Informée de cette situation, Dr D.T, une tante de la petite violée qui est pharmacienne dans une commune d'Abidjan, est arrivée pour mieux cerner les choses.

La jeune T.A qui veut prouver à tous qu'elle ne ment pas, a demandé de faire venir le Coran afin de justifier la véracité de ses propos sur l'acte commis. L'on envoie alors le livre sacré de l'islam. Elle appose sa main et jure. Son frère à qui elle se confiait aussi met sa main sur le livre sacré et jure. Quant au présumé violeur, le vieux O.K, il refuse de mettre sa main et jurer sur le Coran.

Ba (le vieux O.K) contre toute attente, a émis le souhait que cette affaire se règle à l'amiable. Ce qui a créé l'émoi devant ses quatre femmes et l'assemblée composée des habitants du quartier et bien d'autres personnes réunis au "Grin de thé" pour l'occasion.

Afin d'éviter que cette affaire soit mise sous silence, des responsables de l'école où fréquente la fille violée, ont décidé de porter plainte, car selon des informations fournies à KOACI par une source sur place, les deux familles impliquées voudraient étouffer cette histoire qui risquerait malheureusement de rendre stérile la petite T.A.

T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com