Les évêques du Burkina et du Niger, ont réagi à la publication du Fiducia Supplicans par le Vatican qui autorise la bénédiction des couples homosexuels et ceux en situation irrégulière et qui a suscité une vive polémique au sein de l'église catholique. 

Dans une déclaration en date du 28 décembre, ils ont affiché leur opposition à la bénédiction des couples homosexuels.

 « Cette union est contraire à la volonté de Dieu et ne saurait donc bénéficier de bénédiction », ont-ils écrit. 

En effet, les évêques de la Conférence Episcopale du Burkina Faso et du Niger ont tenu à apaiser les fidèles catholiques choqués et désemparés, choqués par la publication le 18 décembre 2022 d’une déclaration du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, portant, entre autres sur une bénédiction possible des couples en situation irrégulière et des couples de même sexe. 

Dès le 20 décembre, à travers une note, Ils avaient invité les prêtres à poursuivre sereinement leur ministère en attendant une déclaration circonstanciée de leur part.

C'est chose faite depuis désormais car depuis ce vendredi, « après avoir étudié ledit document, les évêques de cette Conférence, réunis en Assemblée Plénière Extraordinaire, relèvent que la doctrine catholique du mariage reste intacte ». 

Selon cette doctrine, ne peut exister de mariage qu’entre un homme et une femme. 

Du reste, soulignent les évêques du Burkina et du Niger, « la Parole de Dieu réprouve l’homosexualité comme une abomination » et « Cette vérité de la foi catholique trouve un écho dans nos cultures africaines ». 

 « Tout bien pesé, nous, pasteurs de l’Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso et au Niger, devant les perspectives de bénédiction des couples en situation irrégulière et des unions de personnes de même sexe, estimons que de telles bénédictions ne pourront pas se faire sans scandale pour la foi et pour les mœurs de nos fidèles chrétiens et sans mettre l’Eglise Catholique en mauvaise lumière devant nos Nations », ont-ils alors décidé. 

 « C’est pourquoi, tout en invitant les prêtres à continuer à mener la pastorale d’accueil et d’accompagnement des personnes en souffrance, nous leur demandons de prêter une attention aux couples en situation irrégulière », ont-il ajouté. 

 « Quant aux personnes vivant une union de même sexe, elles ont droit au respect et à l’accueil pastoral, tout en leur rappelant que cette union est contraire à la volonté de Dieu et ne saurait donc bénéficier de bénédiction. Il revient à chaque évêque d’assurer la publication de ces dispositions et de veiller à leur application dans sa circonscription », lnt conclu les évêques. 

Boa, Ouagadougou