Côte d'Ivoire : Apologie de la prostitution via internet, deux individus interpellés
Les suspects (DR)
Deux individus ont été interpellés par les agents de Police de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), pour apologie de la prostitution via internet.
Selon les informations de sources policières, les deux interpellés, revêtues de leurs tenues de travail sur lesquelles apparaissait clairement le nom de ladite entreprise, encourageait la population à s’adonner à la prostitution via le site Locanto.
Dans une autre vidéo, ils tenaient des propos portant atteinte à l’image du Chef d’État Ivoirien.
L’une d’elles citait : « … Locanto c’est la liberté. Avec 5000FCFA, tu as droit à deux coups plus la pipe. Avec Locanto, plus besoin de se fatiguer, avec Locanto chacun sera servi. Nous remercions son excellence Monsieur le président Alassane Ouattara pour avoir créé Locanto … »
Et l’autre : « … Ovationner le président qui a émis un discours très important parce que la libido de l’homme, c'est ce qui lui compte plus cher. Comme on le dit, un homme coagulé est un homme qui n’est pas vraiment libre physiquement et émotionnellement… »
L’entreprise dans laquelle ils exercent a saisi d’une plainte la PLCC. Les investigations menées par la PLCC appuyées par le LCN ont conduit aux auteurs de la vidéo.
Il s’agirait d’ANY âgé de 18 ans et d’ABE âgé de 22 ans, tous deux agents journaliers mis à la disposition de la structure.
Lors de l’interrogatoire, ils auraient affirmé tous les deux n’avoir pas mesuré la gravité de leurs actes. Aussi, ils auraient déclaré avoir réalisé plusieurs vidéos dans l’une des salles de réunion de l’entreprise, dans le seul objectif de rigoler.
Ils en ont malheureusement négligé les répercussions. Ils terminent en présentant leurs excuses à l’égard du Président de la République, de l’entreprise et à toutes les personnes qui ont été touchées par leurs propos.
ANY et ABE ont été conduits, au terme de leur audition, au parquet pour apologie de la prostitution par le biais d’un système d’information.
Donatien Kautcha, Abidjan
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