Bénin-Niger : Patrice Talon tend la main au CNSP : « un temps pour condamner et un temps pour prendre acte »
Le président béninois Patrice Talon a exprimé jeudi sa volonté de renouer la coopération avec les pays qui ont connu des putschs.
Lors de son discours à la nation devant l'Assemblée nationale, le Président béninois a souhaité vouloir restaurer rapidement les relations entre le Bénin et les pays où des coups d’État ont mis en péril les processus démocratiques.
Le chef de l'Etat a affirmé sa volonté de voir se rétablir rapidement les relations entre le Bénin et ces pays, ajoutant ne pas avoir manqué d'adresser, de manière discrète et répétée, des messages à ces pays frères, notamment le Niger, où un coup d'Etat, en juillet, a renversé le président Mohamed Bazoum et placé au pouvoir un régime militaire.
"Il avait « un temps pour condamner, un temps pour exiger et un temps pour faire le point et prendre acte » a affirmé le président béninois, ouvrant la voie à une reprise des relations avec le Niger.
Prendre acte requiert que nos interlocuteurs jouent leur partition en exprimant clairement leurs intentions, mais aussi leurs attentes, auprès de la communauté internationale, dit-il
Dès les premiers mois qui ont suivi le putsch qui a précipité le Président Bazoum, le Bénin a été l’un des premiers pays à appliquer les sanctions économiques et financières imposées au pays par la Cédéao avec la fermeture des frontières terrestres.
Ces sanctions ont eu de lourdes conséquences économiques pour le Bénin qui enregistre notamment une baisse de ses revenus portuaires, à la suite de l’arrêt du transit de marchandises vers le Niger via ses ports.
L’oléoduc géant reliant le sud-est du Niger à la côte béninoise, censé permettre à partir de janvier la commercialisation du brut nigérien sur le marché international, est aussi un sujet de préoccupation pour les deux pays.
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