Côte d'Ivoire : Affaire fraude sur la nationalité ivoirienne, libération et accueil triomphal d'Abbas Badreddine qui fait débat
accueil triomphal d'Abbas Badreddine après sa libération (Ph KOACI)
Dans une affaire retentissante de trafic de passeports diplomatiques secouant la Côte d'Ivoire, Abbas Badreddine, homme d'affaires d'origine libanaise, a été condamné lundi 11 décembre 2023 à six mois de prison, dont cinq ferme, pour complicité de faux et usage de faux sur des documents administratifs.
Les membres du vaste réseau, démantelé par l'Unité de lutte contre la grande criminalité (Ulgc), ont également écopé de sanctions variées, comme nous l'indiquions dans un précédent article.
Cependant, incarcéré depuis le 17 juillet 2023, malgré sa condamnation, l'homme d'affaires Abbas Badreddine, directeur de l'entreprise Plastiqua a été libéré en héros le samedi 16 décembre 2023 suscitant l'indignation de nombreux citoyens.
Sa libération, intervenant seulement cinq jours après le verdict, soulève des questions.
Une amende symbolique de 500 000 F CFA
Outre sa peine de prison, Abbas Badreddine devra s'acquitter d'une amende de 500 000 F CFA (762 euros), une sanction jugée par certains comme symbolique face à la gravité des charges qui pesaient contre lui.
Le réseau démantelé
L'affaire a révélé un vaste réseau de trafic de passeports diplomatiques et de fraudes à la nationalité ivoirienne impliquant principalement des opérateurs économiques résidant en Côte d'Ivoire.
Les enquêteurs de l'Ulgc ont réussi à démanteler cette organisation criminelle, mettant ainsi fin à ses activités illégales.
Réactions mitigées
La décision de libérer Abbas Badreddine a suscité des réactions mitigées au sein de la population ivoirienne. Certains, comme les membres de sa communauté, ont salué sa libération comme une victoire de la justice, ils l'ont même accueilli en triomphe, tandis que d'autres observateurs ont exprimé leur mécontentement face à ce qu'ils considèrent comme une clémence injustifiée.
Jean Chresus, Abidjan
Infos à la une
La condamnation court à partir de la date d'incarcération. Il a été incarcéré le 17 juillet, a été condamné à 5 mois ferme, qui se termine le 16 décembre, donc il a été libéré. Même si il avait été condamné à 1 an, et que la condamnation avait été prononcé le 15 décembre 2023, il aurait été libéré le 17 juillet 2024, et non le 15 décembre 2024. C'est le droit Pénal qui est comme ça.
Pourquoi ne pas le libérer? Il n’a commis aucune faute. En plus il n’est pas de l’ouest de la CI, il n’est pas proche de GBAGBO. Et surtout ce monsieur sort de l’argent pour une nationalité ivoirienne que des millions d’individus obtiennent sur simple déclaration, orale sans masque! Waye..., ce monsieur n’a fait que de la publicité pour le régime.????☠️
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