Bazoum

Le Nigeria , qui tient la présidence de la CEDEAO, a de nouveau appelé à la libération du Président Mohamed Bazoum, en détention depuis qu'il a été renversé par une junte militaire le 26 Juillet, condition majeure avant la levée des sanctions économiques.

Toujours dans l'optique du dialogue, le ministre nigérian des Affaires étrangères Yusuf Tuggar s'exprimant sous le couvert du Président Bola Tinubu appelle le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) à libérer le Président afin qu'il puisse se rendre dans un pays tiers..

"Nous leur demandons de libérer Mohamed Bazoum pour qu'il puisse quitter le Niger", a indiqué le ministre nigérian sur une chaîne en ligne locale. "Il ne sera (alors) plus en détention. Il se rendra dans un pays tiers convenu d'un commun accord. Et ensuite, nous commencerons à parler de la levée des sanctions. '' a ajouté Yusuf Tuggar.

"L'opportunité est là. Nous sommes toujours prêts et disposés à les écouter, la balle est dans leur camp", a-t-il souligné sur cette chaîne.

Jeudi, des membres de la famille du président nigérien renversé, Mohamed Bazoum, ont affirmé être sans nouvelles de lui depuis le 18 octobre et ont dénoncé des arrestations et perquisitions abusives visant certains d'entre eux.

Depuis le 26 juillet , le CNSP dirigé par le général Abdourahamane Tiani , ancien patron de la garde républicaine tient les commandes du pays . 

Au lendemain du coup d'État, plusieurs dignitaires de l'ancien régime, notamment des ministres et des députés avaient été incarcérés dans différentes prisons du pays.